La Journée mondiale de la procrastination : et si on en parlait (avec un jour de retard) ?

Une journée pour ne rien faire… ou presque

Hier, c’était la Journée mondiale de la procrastination. Oui, hier, pas aujourd’hui. Écrire cet article le lendemain semble donc être une manière parfaite de rendre hommage à cette célébration du « je le ferai plus tard« . Mais pourquoi cette journée existe-t-elle, et surtout, pourquoi la fête-t-on toujours demain ?

La procrastination : art de vivre ou fléau moderne ?

Repousser au lendemain ce que l’on pourrait faire aujourd’hui est une pratique aussi ancienne que l’humanité elle-même. Mais avec les distractions modernes, des réseaux sociaux aux plateformes de streaming, la tentation de ne rien faire s’est transformée en mode de vie. Qui n’a jamais décalé une tâche « juste cinq minutes » pour finalement la reporter à la semaine prochaine ?

Déjà en 800 avant J.-C., Hésiode mettait en garde contre ce fléau : « Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui. » Plus de 2800 ans plus tard, force est de constater que son conseil a été largement ignoré.

Pourquoi avons-nous une journée mondiale pour cela ?

Officiellement, cette journée a été lancée pour dédramatiser la procrastination et en faire un sujet de réflexion. Faut-il culpabiliser de remettre une tâche à plus tard, ou au contraire, voir cela comme un moyen de mieux gérer son énergie et ses priorités ?

En réalité, tout est une question d’équilibre. Reporter un travail par flemme est une chose, mais repousser une décision pour mieux la réfléchir en est une autre. Comme souvent, tout est question de dosage (et de deadline).

Les excuses les plus courantes des procrastinateurs

Si vous vous reconnaissez dans l’une de ces excuses, il est temps de faire face à la réalité :

  • « Je suis plus efficace sous pression. »
  • « Il faut que j’attende d’être dans le bon état d’esprit. »
  • « Je commence après cet épisode. »
  • « C’est un problème pour mon moi du futur. »
  • « Je travaille mieux la nuit, donc autant attendre. »

Si certaines raisons peuvent être valables, d’autres sont juste des stratagèmes bien rodés pour éviter de passer à l’action.

Comment lutter contre la procrastination (ou au moins essayer)

Si vous souhaitez enfin vous attaquer à votre to-do list, voici quelques astuces simples :

  • 1. Diviser les tâches en petites étapes.
  • 2. Utiliser la méthode Pomodoro (25 minutes de travail, 5 minutes de pause).
  • 3. Rendre les tâches plus amusantes.
  • 4. S’imposer des deadlines courtes.
  • 5. Se récompenser après un effort.

Mais attention, la procrastination a parfois du bon : elle permet de souffler, de prendre du recul et d’éviter le stress d’une productivité forcée. Tout est question de mesure !

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