Justice et Scandales : Les Affaires qui Ébranlent la Société Française

Un scandale d’abus présumé ébranle l’institution Marmoutier de Tours

L’institution Marmoutier de Tours, un établissement catholique privé renommé, est au cœur d’une affaire troublante. Une surveillante d’internat de 21 ans a été mise à pied après des allégations de viol portées par une élève de 15 ans. Le diocèse de Tours, ainsi que les responsables de l’enseignement catholique d’Indre-et-Loire, ont exprimé leur effroi et leur consternation face à ces accusations.

Selon un communiqué conjoint de l’archevêque de Tours, Mgr Vincent Jordy, et du directeur diocésain de l’enseignement catholique, Bruno Chauvineau, les faits présumés ont provoqué une onde de choc au sein de la communauté éducative. L’établissement, fondé en 1847 par les Sœurs du Sacré-Cœur, scolarise plus de 900 élèves, de la maternelle au BTS, sur un campus de sept hectares. Les autorités de l’institution ont affirmé collaborer pleinement avec les autorités judiciaires pour faire toute la lumière sur cette affaire.

La surveillante, suspendue à titre conservatoire dès la connaissance des faits le mardi 17 juin, a reconnu les actes devant les policiers, affirmant qu’ils étaient consentis. Cependant, une enquête est en cours pour établir les responsabilités. Le parquet de Tours a été saisi et un signalement a été effectué par l’établissement auprès du procureur de la République.

Les familles des élèves ont été informées de la situation, et l’institution a réitéré son soutien indéfectible à la victime et à sa famille. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité et la protection des élèves au sein des établissements scolaires. Les autorités judiciaires et éducatives sont déterminées à mener une enquête approfondie pour garantir la sécurité de tous les élèves. Source


Affaire de viol à Lorient : une famille de Témoins de Jéhovah auditionnée

Une femme de trente ans a porté plainte pour viol contre son père, membre des Témoins de Jéhovah à Lorient, dans le Morbihan. La juge d’instruction a récemment mené les premières auditions, incluant celle de la mère de la plaignante, toutes deux entendues sous le statut de témoins assistés.

Cette affaire soulève des questions sur les dynamiques familiales au sein de cette communauté religieuse. Les Témoins de Jéhovah, reconnus comme association cultuelle en France, sont souvent au cœur de débats concernant leur fonctionnement interne. En effet, malgré leur statut légal, des allégations de dérives sectaires ont été rapportées par le passé, bien que la Miviludes ait été récemment condamnée pour avoir propagé des informations erronées à leur sujet.

La communauté des Témoins de Jéhovah compte plus d’un millier d’associations cultuelles à travers le pays. Ces associations bénéficient de la capacité à recevoir des dons et à délivrer des reçus fiscaux, ce qui leur confère une certaine reconnaissance institutionnelle. Cependant, des cas comme celui de Lorient mettent en lumière les tensions potentielles au sein de ces structures.

Les auditions menées par la juge d’instruction visent à éclaircir les circonstances de cette affaire complexe. La mère de la plaignante, également membre de la communauté, a été entendue afin de fournir des éléments supplémentaires pouvant aider à la compréhension des faits. Les détails de cette affaire restent encore à préciser, mais elle attire déjà l’attention sur les défis liés à la gestion des conflits internes au sein des groupes religieux.

Cette situation rappelle d’autres cas où des membres de communautés religieuses ont été impliqués dans des affaires judiciaires. Par exemple, des adolescents ont récemment été mis en examen pour des actes de violence à caractère antisémite, montrant que les tensions peuvent exister dans divers contextes religieux.

Les autorités judiciaires continuent d’enquêter sur cette affaire délicate, cherchant à déterminer les responsabilités et à comprendre les dynamiques ayant conduit à cette situation. Les résultats de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives, non seulement pour les personnes directement impliquées, mais aussi pour la communauté des Témoins de Jéhovah dans son ensemble. Source


Secte Art’as : Démantèlement et scandales, cinq membres en garde à vue

Une secte active depuis les années 1990, Art’as, est sous les projecteurs après le placement en garde à vue de cinq de ses membres, dont son gourou présumé. Ces individus, âgés de 57 à 74 ans, sont soupçonnés de crimes graves incluant homicide involontaire et abus de faiblesse. La Miviludes surveille ce groupe depuis 2004 en raison de ses pratiques controversées.

En mai 2013, un événement tragique a marqué un tournant dans l’enquête. Une mère de famille a tué son enfant de cinq ans avant de se suicider une semaine plus tard. Selon les enquêteurs, elle aurait agi sous l’influence de la secte. Les dirigeants d’Art’as sont accusés d’avoir exercé une emprise totale sur leurs adeptes.

Les investigations ont révélé des dépenses exorbitantes en « formations » par les victimes, s’élevant à 2,4 millions d’euros entre 1989 et 2015. De plus, des dons forcés et des soupçons de viols lors de séminaires sont également au cœur des enquêtes. Bernard M., le gourou de la secte et ancien ostéopathe, est l’un des principaux mis en cause.

Les autorités ont saisi des biens substantiels, dont des lingots d’or, des pièces d’une valeur de 293 000 euros, et un château estimé à 1,2 million d’euros. Bernard M., disciple de Gitta Mallasz, a fondé Art’as en 1984, une association dédiée à des recherches énergétiques non conventionnelles. Il a acquis plusieurs propriétés, dont des châteaux, où il organisait régulièrement des rencontres pour les membres du groupe.

La Miviludes a signalé les activités de Bernard M. dans une soixantaine de villes, mettant en garde contre leurs pratiques thérapeutiques non conventionnelles. Malgré les alertes, il a fallu attendre douze ans après le drame de 2013 pour que des mesures concrètes soient prises. Source


Viol en réunion à Narbonne : un procès à huis clos qui interroge

Un procès à huis clos s’est ouvert ce mercredi 25 juin 2025 devant la cour d’assises des mineurs de l’Aude. Trois jeunes hommes, âgés de 21, 22 et 22 ans, sont accusés d’un viol en réunion survenu le 23 août 2021 à Narbonne. Les débats se déroulent à huis clos, sans public ni presse, conformément aux règles de la cour d’assises des mineurs.

Jordan, Rida et Amine comparaissent pour ces faits graves. Jordan, aujourd’hui âgé de 22 ans, est en détention provisoire depuis septembre 2022. Il est défendu par Me Victor Etiévant. Rida et Amine, respectivement âgés de 22 et 21 ans, sont sous contrôle judiciaire. Leurs avocats, Me Victoire Dafflon et Me Noémie Toulon, assurent leur défense.

Les faits remontent à août 2021, en marge de l’événement « Barques en Scène ». Les accusés n’ont été interpellés qu’un an après les faits, identifiés uniquement par leurs pseudos sur internet. La victime, assistée par Me Laetitia Leroy Swed, a vu son calvaire reconnu par la justice. Le verdict est attendu pour le vendredi 27 juin.

Les trois accusés risquent jusqu’à dix ans d’emprisonnement, compte tenu de la minorité de deux d’entre eux au moment des faits. La cour, présidée par Eric Emmanuelidis, doit rendre sa décision dans les prochains jours. Ce procès soulève des questions sur la gestion des affaires de viol en réunion et l’efficacité des enquêtes. Source


Un mineur condamné pour viol fait appel : la justice en question ?

Un des trois adolescents, reconnus coupables du viol d’une jeune fille juive de 12 ans à Courbevoie en juin 2024, a décidé de faire appel de sa condamnation. Cette annonce a été faite par son avocate, ce lundi 23 juin 2025. L’avocate a souligné que l’appel ne remet pas en cause la gravité des faits. Elle estime cependant que le droit n’a pas été correctement appliqué lors du premier jugement.

L’adolescent, âgé de 13 ans au moment des faits, a été condamné à neuf ans de prison pour « viol en réunion sur mineur de moins de 15 ans à raison de la religion ». Son avocate conteste le caractère antisémite des accusations portées contre son client. Elle affirme que la peine prononcée ne tient pas compte de sa minorité ni des éléments de sa personnalité.

Deux des mineurs, jugés du 11 au 13 juin par le tribunal pour enfants de Nanterre, ont été condamnés à des peines de prison ferme de neuf et sept ans. Ils avaient tous les deux 13 ans au moment des faits. Le troisième mis en cause, âgé de 12 ans et 10 mois à l’époque, a reçu une mesure éducative avec obligation de soins et placement en foyer.

L’avocate du mineur condamné à neuf ans de prison, Me Melody Blanc, a expliqué que l’appel vise à contester l’application du droit en première instance. Elle a également réitéré sa contestation du caractère antisémite des infractions reprochées. Selon elle, la peine prononcée ne tient pas compte de la minorité de son client ni des éléments de sa personnalité.

Lors du délibéré, le président du tribunal avait souligné la personnalité inquiétante des accusés et le trouble social immense causé à la société et à la victime. Il avait également mis en avant le caractère antisémite du viol pour justifier les lourdes peines de prison contre les deux mineurs les plus âgés.

La jeune victime avait déclaré aux policiers avoir été traitée de « sale juive », insultée et frappée avant d’être violée à plusieurs reprises dans un local désaffecté de Courbevoie. Le plus jeune prévenu, jugé pour complicité de viol et ex-petit ami de la préadolescente, aurait nourri une haine profonde à l’égard de la confession juive, notamment en raison du conflit israélo-palestinien.

Ce crime avait vivement choqué la communauté juive et entraîné une condamnation unanime de la classe politique. Le président de la République, Emmanuel Macron, avait dénoncé le « fléau de l’antisémitisme ». Peu après les faits, des photos avec l’identité supposée des mineurs mis en cause avaient circulé sur les réseaux sociaux. Le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête pour harcèlement, menaces de mort et diffusion d’images permettant d’identifier les mineurs. Source


Un entraîneur de badminton en Ille-et-Vilaine incarcéré pour viols sur mineurs : que s’est-il passé ?

Un entraîneur de badminton du club de Fougères, en Ille-et-Vilaine, a été mis en examen pour des faits de viols et d’agressions sexuelles sur des mineurs. Les faits, d’une gravité extrême, ont été révélés suite à une enquête approfondie menée par les gendarmes de Fougères et de Vitré.

L’homme, âgé de 32 ans, est accusé d’avoir imposé des actes sexuels à plusieurs jeunes joueurs sous sa responsabilité. Parmi les accusations figurent des fellations imposées pendant le sommeil des victimes, ainsi que la sollicitation de photos à caractère pornographique. Une vidéo compromettante a été découverte sur son téléphone, confirmant en partie les allégations.

Selon le procureur Frédéric Teillet, les faits se seraient produits entre 2022 et mai 2025. L’entraîneur aurait également pris des photos des mineurs sous la douche et pendant leur sommeil. Ces actes odieux ont conduit à son incarcération immédiate après sa garde à vue, durant laquelle il a reconnu les faits.

Le club de badminton de Fougères, réputé pour être l’un des meilleurs clubs formateurs de Bretagne, est désormais au cœur d’une tourmente. Avec plus de 400 membres, cette affaire a profondément ébranlé la communauté locale. Les autorités ont identifié six victimes à ce jour, mais l’enquête se poursuit pour déterminer s’il y a d’autres personnes concernées.

L’entraîneur a été mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation, dont le viol sur mineur par personne ayant autorité, agressions sexuelles, sollicitation de mineurs pour des images pornographiques, et détention d’images pédopornographiques. Il risque jusqu’à vingt ans de prison. Source

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