🎤 Rugby’O’Top rejoint Presse83 : Massimo Bartoloni, une passion du rugby portĂ©e par le numĂ©rique

Derrière Rugby’O’Top, il y a Massimo Bartoloni, un crĂ©ateur de contenu qui vit rugby au rythme des terrains, des clubs… et des rĂ©seaux sociaux. Ancien Directeur Artistique chez Publicis Conseil, il a choisi de quitter le monde de la publicitĂ© pour conjuguer sa passion du ballon ovale avec son expertise en communication.

Avec un ton authentique, des formats modernes et une approche rĂ©solument tournĂ©e vers la communautĂ©, Rugby’O’Top est devenu en quelques annĂ©es une rĂ©fĂ©rence pour toute une gĂ©nĂ©ration de fans. Aujourd’hui, Massimo rejoint Presse83 pour partager sa vision du rugby, son regard sur l’Ă©volution numĂ©rique du sport, et ses projets Ă  venir.

Nous avons rencontré ce passionné pour évoquer son parcours, ses ambitions et sa manière unique de parler du rugby au plus grand nombre.

Qu’est-ce qui vous a poussé à créer du contenu autour du rugby, et quel a été votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?

Ma passion pour le rugby remonte à ma plus tendre enfance. Je ne me souviens plus précisément de mon âge lorsque j’ai foulé un terrain pour la première fois, mais j’étais à peine haut comme trois pommes.
Mon père, qui jouait en loisir avec ses amis, m’a transmis son amour du ballon ovale en m’emmenant régulièrement le voir jouer. Ce fut le début d’une véritable histoire d’amour avec ce sport.

J’ai commencé à l’ACBB, puis au RCP Neuilly, et au club de mon collège. J’ai eu la chance d’intégrer le Stade Français en catégorie minime ou cadet — je ne sais plus exactement.
Une blessure m’a ensuite contraint à quitter le club, et j’ai poursuivi en jouant de manière récréative, notamment dans le même club que mon père. Le rugby est donc une composante essentielle de ma vie.

J’ai choisi d’en faire mon terrain d’expression en alliant cette passion à mon parcours en communication et production.
Au départ, c’était un hobby, une manière de partager ce sport que j’aime tant. Puis, petit à petit, les choses ont pris de l’ampleur. Le format vidéo s’est imposé naturellement, avec une tonalité « influenceur », en phase avec les nouveaux usages des médias.

Ă€ l’époque, j’étais Directeur Artistique chez Publicis Conseil. Un jour, j’ai pris la dĂ©cision de quitter mon poste pour me consacrer pleinement Ă  Rugby’O’Top et lancer des projets d’envergure.
Ce choix, je ne le regrette pas une seconde.


Comment choisissez-vous les sujets ou les angles que vous abordez dans vos publications ?

Je cherche à parler au plus grand nombre. Que l’on soit passionné de la première heure ou totalement novice, mon but est de créer du contenu qui touche, intrigue ou divertit.
Ma seule ligne directrice : parler de ce qui me plaît, en restant fidèle à ma personnalité.

Je ne me considère pas comme un journaliste ou un expert technique. Je suis simplement un passionné qui s’adresse à d’autres passionnés — ou futurs passionnés.
Cela fait maintenant 25 ans que le rugby fait partie de ma vie. J’ai donc acquis une certaine expertise, mais je ne prétendrai jamais être ce que je ne suis pas.
C’est l’ADN de Rugby’O’Top : que chaque fan puisse se dire « ça pourrait ĂŞtre moi ».


Quel regard portez-vous sur l’évolution du rugby à l’ère des réseaux sociaux et du numérique ?

C’est un sujet qui me passionne particulièrement. Avec mon background en communication, j’ai passé des années à observer, analyser et décrypter les mutations des modes de consommation des médias.
Et aujourd’hui, tout change extrêmement vite : les algorithmes, les formats, les tendances…

Le rugby, longtemps perçu comme un sport vieillissant, a dû s’adapter pour ne pas décrocher.
Les diffuseurs comme la LNR, France Rugby ou CANAL+ ont compris qu’ils n’avaient pas le choix. Les jeunes ne regardent plus la télévision traditionnelle ; ils sont sur TikTok, Instagram, Snapchat.

Je me souviens d’une anecdote révélatrice. Orange m’avait invité à réaliser une vidéo sur la fabrication des médailles de la Coupe du Monde.
Ce jour-là, j’ai tourné avec Sébastien Chabal, ambassadeur de l’initiative. Sur le tournage, dans son club d’origine près de Valence, des jeunes joueurs étaient présents.
Et chose incroyable : ils étaient presque plus impressionnés de me rencontrer que de voir Chabal !
Ils connaissaient mon nombre d’abonnĂ©s par cĹ“ur, me demandaient de signer leurs ballons Ă  cĂ´tĂ© de Chabal… C’était surrĂ©aliste, presque gĂŞnant.
Mais au fond, logique : eux ne l’ont jamais vu jouer à la télé, alors que moi, ils me voient tous les jours sur leurs écrans.

Ça résume bien l’évolution des choses.


Avez-vous rencontré des difficultés particulières en tant que créateur de contenu dans un domaine aussi passionné que celui du rugby ?

Franchement, je dirais que j’ai été plutôt chanceux.
La communauté rugby est globalement bienveillante. Je n’ai pas eu à subir une vague de haters, comme ça peut être le cas dans d’autres univers.

La vraie difficulté, selon moi, c’est la reconnaissance de notre métier.
Il faut constamment prouver aux marques, fédérations ou diffuseurs que le créateur de contenu est un professionnel à part entière.
Peu d’entre nous disposent d’une communauté solide, et si nous sommes là, ce n’est pas par hasard : c’est le fruit d’un travail acharné.
Mais certains corps de métier nous perçoivent encore comme des concurrents illégitimes.

Je pense pourtant que nos rôles sont complémentaires.
Mais je comprends aussi que certains aient du mal à lâcher une part de leur territoire.


Quels sont vos projets ou ambitions pour la suite : collaborations, nouveaux formats, événements à venir ?

Après quatre années en tant que créateur de contenu, j’ai envie d’explorer de nouvelles pistes.
Ce mĂ©tier est, par nature, Ă©phĂ©mère. Si j’ai eu la chance d’ĂŞtre très rapidement « quelqu’un », je sais que je peux aussi rapidement redevenir « personne ».
Il faut sans cesse se renouveler pour durer.

Aujourd’hui, je me consacre à des projets qui me passionnent, en priorité.
Depuis un an, je travaille beaucoup sur les coulisses du rugby professionnel, notamment sur l’ambiance autour des matchs.

Mais j’aimerais bien me lancer dans des concepts plus divertissants, plus « produits ».
Cela demande un accompagnement technique et financier plus conséquent, et c’est malheureusement souvent le nerf de la guerre qui décide si un projet voit le jour… ou non.

Quoi qu’il arrive, je veux continuer à vivre des expériences fortes, faire plaisir à ma communauté, et surtout… ne jamais avoir de regrets.

🙏 Un grand merci à Massimo Bartoloni

Toute l’Ă©quipe de Presse83 remercie chaleureusement Massimo Bartoloni pour sa confiance, sa disponibilitĂ© et son enthousiasme. Nous sommes ravis de l’accueillir au sein de notre mĂ©dia pour quelques mois, et impatients de partager avec vous ses contenus aussi passionnants qu’inspirants. Bienvenue chez Presse83 !

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