Les marchés ont basculé mardi après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, faisant plonger les cours du pétrole. En quelques heures, le Brent est repassé sous la barre des 67 dollars, contre plus de 77 dollars à son pic le 19 juin. Le WTI a suivi une trajectoire semblable.
Depuis le début juin, les tensions militaires au Moyen-Orient avaient nourri les inquiétudes sur l’approvisionnement. Les frappes israéliennes du 13 juin, suivies d’une riposte iranienne ciblée au Qatar, avaient poussé les prix à la hausse. Les marchés anticipaient alors une escalade durable.
Mais la désescalade diplomatique entamée en coulisse depuis plusieurs jours a rassuré les investisseurs. L’absence de confrontation directe entre les grandes puissances a joué un rôle central. Les opérateurs pariaient depuis le début du mois sur un retour à la stabilité régionale, malgré les tensions apparentes.
À la clôture, le baril de Brent est revenu à son niveau d’avant-crise. Une situation jugée plus saine par les analystes, qui soulignent l’impact de la géopolitique sur les marchés de l’énergie.
Le calme revenu, les spéculations se recentrent désormais sur l’offre mondiale et les décisions à venir de l’OPEP. Source
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