Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth utilisait une connexion internet non sécurisée dans son bureau. Objectif : accéder à l’application Signal depuis un ordinateur personnel. Ce système, connu sous le nom de « ligne sale », contourne les pare-feu du Pentagone. Il expose ainsi les communications à des risques de piratage et de surveillance.
Deux sources proches du dossier ont confirmé que cette ligne contournait les protections mises en place pour sécuriser les échanges du département de la Défense. Une telle pratique pourrait violer la réglementation fédérale sur la conservation des données. Elle permet aussi d’échapper à la traçabilité interne du ministère. Selon un expert en cybersécurité militaire, l’utilisateur devient invisible, ne laissant aucune trace liée aux adresses IP du Pentagone.
Hegseth aurait mis en place cette ligne spécifiquement pour utiliser Signal. Dans deux discussions distinctes, il aurait partagé des informations sensibles sur une opération aérienne militaire. Une conversation incluait des membres de sa famille ; l’autre rassemblait des responsables de la sécurité nationale sous Donald Trump.
Le Pentagone, interrogé, a déclaré que le secrétaire n’utilisait pas Signal sur son ordinateur gouvernemental. Néanmoins, le porte-parole n’a pas commenté les dispositifs personnels de Hegseth.
Ces révélations viennent s’ajouter aux tensions internes. Plusieurs conseillers de Hegseth ont été écartés, renforçant l’opacité autour de ses décisions. Tandis que l’administration Trump continue d’afficher son soutien, des voix s’élèvent des deux bords politiques, exigeant des explications sur cette gestion controversée des communications. Source
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