Soldes d’été 2025 : ce qui change dès le 25 juin en France

La course aux bonnes affaires a commencé ce 25 juin au matin, partout en France métropolitaine.

Dès 8h, devant certaines vitrines, des consommateurs ont patienté pour profiter de réductions sur des produits souvent repérés des semaines auparavant. Ce démarrage attendu lance officiellement les quatre semaines réglementaires de soldes d’été pour l’année 2025. Un rendez-vous annuel qui s’inscrit dans une tradition commerciale encadrée depuis longtemps par la loi.

Car depuis plusieurs années, les pratiques de promotion sont surveillées de près. Les commerçants savaient qu’ils devaient préparer ces opérations sans enfreindre les règles strictes fixées par le Code du commerce. Pas question, par exemple, de gonfler artificiellement les prix avant les soldes, ni de brader des produits fraîchement arrivés. L’éthique du rabais s’impose.

Une réglementation rigide pour éviter les abus

Pour qu’un produit soit soldé, il doit avoir été en rayon et payé par le commerçant au moins un mois avant le début des soldes. Cette mesure vise à interdire les approvisionnements stratégiques juste avant la période, souvent source de fausses bonnes affaires.

Les magasins doivent aussi signaler clairement les articles en promotion : étiquettes distinctes, emplacement spécifique, signalétique visible. En ligne comme en boutique, la transparence est exigée.

Le prix de référence sous surveillance

Les réductions affichées doivent reposer sur un prix de référence réel, c’est-à-dire le tarif le plus bas pratiqué au cours des 30 derniers jours, ou un prix fournisseur vérifiable. Toute majoration temporaire destinée à rendre un rabais plus impressionnant est interdite.

De plus, toute publicité mensongère — comme l’affichage d’un rabais non pratiqué en caisse — est passible d’amendes. Le vendeur doit donc être capable de justifier l’origine de ses prix promotionnels à tout moment.

Des dates différentes en fonction des territoires

En métropole, les soldes d’été s’étendent jusqu’au 22 juillet inclus. Cette période s’applique également au e-commerce, sur tout le territoire.

Mais certains territoires bénéficient d’un calendrier spécifique :

  • Corse : du 9 juillet au 5 août.
  • La Réunion : déjà passée, du 1er au 28 février.
  • Guyane et Mayotte : mêmes dates que la métropole.
  • Saint-Pierre-et-Miquelon : du 16 juillet au 12 août.
  • Guadeloupe : du 27 septembre au 24 octobre.
  • Martinique : du 2 au 29 octobre.
  • Saint-Barthélemy et Saint-Martin : du 11 octobre au 7 novembre.

Une communication réglementée

Tout commerçant qui diffuse une publicité sur les soldes doit mentionner la date de début de l’opération ainsi que la nature des produits concernés, notamment si seule une partie du stock est soldée. Le non-respect de ces obligations peut entraîner une amende de 1 500 €.

La digitalisation renforce la vigilance

Avec la montée en puissance de la vente en ligne, les pratiques de fausses promotions ont évolué. Des plateformes comme la DGCCRF surveillent désormais aussi les boutiques numériques, parfois plus difficiles à contrôler que les magasins physiques.

Les commerçants doivent donc redoubler de prudence et s’assurer que leurs étiquetages, leurs réductions et leurs publicités soient conformes sur tous les canaux. Source

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