Donald Trump vient encore de brouiller les pistes. Ce mardi 22 avril 2025, le président américain a annoncé une baisse « substantielle » des droits de douane infligés à la Chine. Ce revirement inattendu a immédiatement agité les marchés mondiaux. Depuis deux ans, l’escalade des taxes entre Washington et Pékin paralysait une partie des échanges internationaux. Mais aujourd’hui, Trump change de ton. « Nous allons être gentils », a-t-il lâché à la presse. De quoi raviver l’espoir d’un apaisement dans la guerre commerciale.
Dans les coulisses, c’est le ministre américain des Finances, Scott Bessent, qui a amorcé ce virage. Lors d’un échange privé à Washington, il a reconnu que les droits actuels – 145 % imposés par les États-Unis, 125 % en riposte par Pékin – étaient intenables. Cette admission a vite fuité et fait l’effet d’une bombe dans les milieux financiers.
Puis Trump a pris le relais, affirmant que les surtaxes allaient baisser « de façon substantielle ». Il a toutefois exclu tout retour à zéro. Ce flou volontaire fait partie de sa méthode : souffler le chaud, puis le froid. Mais cette fois, les marchés ont choisi d’y croire. Les bourses de Tokyo, Séoul et New York ont toutes clôturé en forte hausse.
La Maison Blanche parle désormais de 18 propositions d’accords commerciaux reçues, dont certaines seraient liées à cette détente tarifaire. Karoline Leavitt, porte-parole présidentielle, affirme que les discussions avec la Chine avancent « très bien ». Pékin, plus discret, dit garder les portes « grandes ouvertes ».
Ce changement de ton vise-t-il à rassurer les marchés avant une échéance électorale ? Ou est-ce une nouvelle manœuvre dans le bras de fer sino-américain ? Une chose est sûre : Trump dicte toujours le tempo des marchés mondiaux.
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