Samedi, lors de la manifestation contre le racisme à Paris, un journaliste indépendant a été frappé à la tête par un policier. Les images, rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, montrent Clément Lanot, clairement identifiable comme journaliste, recevoir un coup de matraque. Le préfet de police, Laurent Nuñez, a réagi en évoquant un contexte tendu et des jets de projectiles.
Clément Lanot, qui portait un casque, a raconté la scène sur X. « Un policier me fait un croche-pied, je tombe au sol et je suis visé par un coup de matraque à la tête, proche des yeux », a-t-il dénoncé. Il précise qu’il se trouvait sur le côté pour ne pas gêner les forces de l’ordre.
Sur cette vidéo, un policier de la 12CI me fait un croche-pied alors qu'il est face à moi et que je suis clairement identifiable comme journaliste. https://t.co/YWOe1huk2b pic.twitter.com/ZQLQRg3gvx
— Clément Lanot (@ClementLanot) March 23, 2025
Laurent Nuñez a expliqué que l’incident s’est produit pendant une altercation entre manifestants et policiers. « Il était impossible d’identifier immédiatement la présence d’un individu et encore moins sa qualité de journaliste », a-t-il déclaré. Il a également souligné que ses effectifs ont essuyé de nombreux jets de projectiles et slogans antipolice.
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a critiqué les slogans des manifestants. « Honte à ceux qui ont crié des slogans contre les policiers », a-t-il déclaré sur X. Il a également dénoncé les élus et partis politiques qui cautionnent cette violence.
La manifestation a rassemblé 90.900 personnes en France, dont 21.500 à Paris. Le préfet de police a annoncé qu’il saisirait la procureure de la République contre ceux qui ont scandé des slogans illégaux. Source
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