L’angoisse d’une famille varoise face au silence
Depuis le 5 avril, Louenn, 15 ans, a disparu à Montauroux. Deux semaines après, aucune trace. Sa mère, les autorités, ses amis, tous restent suspendus à une question : que s’est-il passé ce samedi matin ? Fugue, accident, enlèvement ? Le mystère s’épaissit alors que l’émotion enfle.
Un départ sans explication
Louenn, adolescent mince d’1m70 aux yeux châtains, a quitté son domicile le samedi 5 avril vers 10h30. Il portait un K-Way et un jogging noir. Il aurait pu être vu sur un scooter électrique noir et vert immatriculé GR-753-KJ ou un scooter Sym noir non immatriculé.
Depuis, plus rien. Aucune réponse aux messages, aucun appel. Le jeune homme semble s’être volatilisé.
Une fugue d’abord envisagée
Les gendarmes de Fayence, d’abord prudents, ont pensé à une fugue. Une hypothèse classique chez les adolescents. Mais dès le 8 avril, trois jours après la disparition, la situation bascule : l’appel à témoins est lancé. L’affaire devient sérieuse.
Une mère dans la nuit
Sandrine Chaveneau, mère de Louenn, n’a cessé de chercher. Jour et nuit, de Brignoles à Nice. Elle relaye l’appel à l’aide dans les médias : “On dort très peu, on rôde partout”. Sa voix tremble, sa fatigue est palpable. Elle ne veut rien lâcher.
Le soutien d’ARPD, une association spécialisée dans les disparitions, vient renforcer ses recherches, mais les pistes restent vaines. “Des témoignages qui n’ont rien donné”, confie-t-elle.
Une douleur partagée sur les réseaux
Pour toucher Louenn, Sandrine utilise TikTok. Une vidéo postée sur le compte de l’influenceuse Orane (580 000 abonnés) fait le tour du web :
“Louenn, mon cœur, j’espère que tu verras cette vidéo. Tout va s’arranger. Reviens.”
Cette vidéo bouleversante cumule plus de 700 000 vues en 24 heures. Le message est clair : peu importe ce qui s’est passé, la famille veut le retrouver, vivant.
Les amis lancent eux aussi un appel
Sur Facebook, des adolescents prennent le relais. Ils parlent à cœur ouvert : “La police est cool, t’as rien fait de grave. Ta mère est à bout.”
Ces paroles, simples mais sincères, illustrent l’ampleur du soutien. Louenn n’est pas seul.
Une inquiétude grandissante
Au fil des jours, le doute grandit. Une fugue n’est-elle pas censée être brève ? Pourquoi ce silence ? L’absence de tout message, même sur les réseaux sociaux, inquiète profondément.
Sandrine l’exprime : “Ce n’est pas normal. Il y a un vrai problème. Est-ce un enlèvement ?”
Elle ne veut pas céder à la peur, mais elle sait que chaque heure sans nouvelles rend le retour plus incertain.
Où en est l’enquête ?
La brigade territoriale autonome de Fayence reste mobilisée. Un numéro est mis à disposition : 04 94 39 16 40. Toute information, même mineure, peut compter. Le 17 reste aussi disponible.
La sœur de Louenn, Maella, a diffusé ses coordonnées pour recueillir des témoignages. La famille veut croire en une issue heureuse.
Le poids du silence
À la date du 23 avril, aucune piste sérieuse. Aucun signe de vie. Les enquêteurs poursuivent leur travail. La mobilisation, elle, ne faiblit pas.
Mais le silence est lourd. Trop long. Trop pesant. Et chaque jour sans Louenn est un jour de trop.
Cette disparition illustre la fragilité des certitudes. Ce qui commence comme une fugue peut vite basculer dans l’angoisse. Le cas de Louenn montre que chaque disparition doit être prise au sérieux dès les premières heures.
La famille continue de croire. Les autorités aussi. Mais le temps presse.
Vous avez vu Louenn ? Contactez les forces de l’ordre. Son retour est entre les mains de chacun.
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