Ukraine : 352 drones russes ont frappé Kiev, 7 morts et 20 blessés
La nuit dernière, la Russie a lancé une attaque massive contre l’Ukraine, frappant Kiev avec 352 drones et 16 missiles. Au moins sept personnes ont été tuées et plus de vingt blessées dans la capitale. L’assaut a visé plusieurs quartiers résidentiels et installations énergétiques, provoquant d’importants dégâts.
Cette offensive s’inscrit dans une stratégie d’intensification des frappes russes observée depuis plusieurs semaines. Moscou semblait vouloir user l’infrastructure ukrainienne, notamment les systèmes de défense aérienne. Les forces russes cherchaient aussi, selon plusieurs analystes, à saper le moral de la population à l’approche de l’été.
Volodymyr Zelensky a rapidement réagi. Le président ukrainien a annoncé son départ pour le Royaume-Uni ce lundi, dans une nouvelle démarche diplomatique. Il entend y renforcer les alliances militaires et obtenir un soutien renforcé face à l’escalade russe.
Les alertes aériennes ont retenti dans tout le pays pendant plusieurs heures. Les secours sont intervenus dans des conditions très risquées, face à des incendies et des coupures de courant. L’armée ukrainienne affirme avoir intercepté une majorité des engins lancés, mais les conséquences humaines restent lourdes. Source
Israël-Iran : salves de missiles et riposte après les frappes US
Dans la nuit du 22 au 23 juin, l’Iran a lancé quinze missiles en quatre salves vers Israël, frappant plusieurs régions du pays, dont Jérusalem. Alerte générale. Plusieurs missiles ont été interceptés, d’autres se sont écrasés sans faire de victimes, notamment près de Safed. En riposte, Israël a immédiatement visé l’ouest de l’Iran, frappant des radars, satellites et lanceurs militaires. Neuf membres des Gardiens de la Révolution ont été tués.
Depuis plusieurs jours, le conflit s’est intensifié. Les États-Unis ont mené une frappe aérienne d’envergure contre trois sites nucléaires iraniens dans la nuit du 21 au 22 juin, sans l’aval du Congrès. Natanz, Ispahan et Fordo ont été ciblés. Washington affirme avoir infligé des « dégâts monumentaux ».
Téhéran accuse les États-Unis d’avoir déclenché une guerre injustifiée. Bagdad dénonce une escalade menaçant la stabilité régionale. Depuis des mois, les tensions entre Israël et l’Iran montaient en silence. Les États-Unis suivaient la progression du programme nucléaire iranien avec inquiétude.
L’Iran prévient désormais que tout élargissement du conflit entraînera une réponse régionale. La situation reste explosive au Proche-Orient. Commentez ci-dessous : ce conflit va-t-il dégénérer ? Source
RDC-Rwanda : accord de paix provisoire paraphé à Washington le 18 juin
Un accord de paix provisoire a été paraphé mercredi 18 juin entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, à Washington. Ce pas diplomatique a été franchi à l’issue de plusieurs jours de négociations menées sous l’égide des États-Unis.
La signature du document s’est déroulée en présence d’Allison Hooker, sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, marquant une nouvelle tentative d’apaisement dans la région troublée de l’est congolais. Le texte fixe les bases d’un engagement bilatéral, dans l’attente de la signature finale prévue le 27 juin à Washington, en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio.
Depuis plusieurs mois, Washington souhaitait jouer un rôle plus actif dans la pacification de la région des Grands Lacs. L’administration américaine avait intensifié ses échanges avec les deux capitales, espérant contenir l’escalade entre Kinshasa et Kigali, accusé de soutenir les rebelles du M23.
L’annonce intervient alors que les violences persistent dans le Nord-Kivu, où les populations civiles paient le prix de cette instabilité chronique. L’accord de paix, bien que provisoire, ouvre une nouvelle phase diplomatique, en attendant la réunion des chefs d’État prévue prochainement à Washington. Cette rencontre devrait permettre d’élargir les discussions à l’ensemble des pays impliqués dans les tensions régionales.
Washington cherche à imposer une dynamique multilatérale, tout en affichant sa volonté de restaurer une sécurité durable à l’est de la RDC. Reste à savoir si cet engagement tiendra dans une région marquée par des décennies de méfiance. Source
Haïti : l’ONU inscrit Viv Ansanm sur sa liste noire des violences
L’ONU a inscrit la coalition de gangs haïtienne Viv Ansanm sur sa « liste de la honte » pour violences graves contre des enfants. Cette décision figure dans le rapport annuel du secrétaire général, qui alerte sur l’ampleur des violations relevées en 2024.
Cette coalition, née au printemps de l’union des groupes rivaux G9 et G-Pèp, avait déjà intensifié ses actions pour renverser le pouvoir en place. Depuis, elle s’est imposée comme le groupe armé le plus actif dans les quartiers de Port-au-Prince, recrutant des enfants et attaquant des infrastructures civiles.
L’ONU a pu vérifier 2.269 violations graves contre 1.373 enfants cette année. Parmi ces chiffres glaçants : 213 enfants tués, 138 blessés, 566 victimes de violences sexuelles dont 160 viols collectifs, et 302 recrutés par des gangs. Haïti entre désormais dans le top 5 des pays les plus touchés par ce type d’exactions.
Malgré des conditions d’enquête difficiles, les éléments collectés permettent de dresser un tableau alarmant. L’ONU s’inquiète de la montée en puissance de Viv Ansanm, qui continue d’absorber d’autres groupes armés. Les écoles, les hôpitaux et les enfants sont devenus des cibles systématiques.
Cette inscription d’un groupe haïtien est une première. Elle reflète une aggravation sans précédent d’un conflit longtemps sous-estimé à l’échelle internationale. Source
Soudan : comment la guerre civile a plongé un pays fertile dans la crise ?
La semaine dernière, de violents affrontements ont éclaté au Soudan, faisant plusieurs centaines de morts en quelques heures. Ce conflit oppose l’armée régulière aux Forces de soutien rapide, dirigées par les généraux Abdel Fattah al-Burhan et Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemedti ». Depuis plus de deux ans, ces deux hommes se battent pour le contrôle du pays, sans chercher de compromis.
Cette lutte pour le pouvoir s’inscrit dans un contexte plus ancien. Le Soudan, riche de ses terres fertiles et de ses ressources naturelles, était jadis considéré comme un potentiel leader régional. Pourtant, l’héritage du régime d’Omar el-Béchir a exacerbé les divisions ethniques et régionales. Ces tensions nourrissent aujourd’hui une guerre civile qui affaiblit l’État.
La crise humanitaire s’aggrave : des milliers de civils sont tués, des millions déplacés, et la famine menace de vastes régions. Ni l’armée, ni les paramilitaires ne semblent capables de conduire le pays vers la stabilité. Une solution civile, portée par un dialogue national inclusif, apparaît comme la seule voie possible.
La communauté internationale appelle à la mise en place d’un gouvernement de transition légitime, chargé de réformer les forces armées et de préparer des élections libres. Le peuple soudanais doit dépasser les clivages hérités du passé pour envisager une paix durable. Source