En mai 2025, deux dates clés se profilent : le 1er et le 8 mai. Beaucoup y voient une aubaine pour souffler ou partir en week-end prolongé. Mais tous les salariés ne sont pas logés à la même enseigne. Derrière ces jours chômés, un cadre légal bien précis régit le droit au repos ou à la rémunération majorée.
Le 1er mai reste à part. C’est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé pour tous les salariés. Peu importe votre secteur d’activité. Sauf exceptions comme les hôpitaux ou les transports, votre entreprise ne peut pas exiger votre présence. Et si vous êtes de service malgré tout, vous touchez le double de votre salaire habituel. Ce bonus est automatique, peu importe votre convention collective. Un jour de repos compensateur peut aussi s’ajouter, mais il ne remplace pas la majoration.
Les choses changent le 8 mai. Ce jour commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale n’a rien d’automatique. Il peut être travaillé ou non selon les règles internes à votre entreprise. C’est votre convention collective, un accord d’entreprise, ou la décision unilatérale de votre patron qui fait loi.
Si le 8 mai est chômé dans votre entreprise, vous êtes payé comme un jour normal. S’il est travaillé, là encore, vous pouvez bénéficier d’un salaire doublé ou d’un jour de congé supplémentaire. Tout dépend des accords que votre employeur a mis en place.
Une chose est sûre : les règles ne sont pas identiques pour les deux jours. Pour éviter les malentendus, mieux vaut consulter vos accords collectifs. Rester informé est la seule façon de défendre ses droits.
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