Ce mardi 22 avril à Hyères, la matinée a basculé dans l’urgence. En plein cœur de la reprise des cours, une alerte à la bombe a entraîné l’évacuation immédiate des collégiens et lycéens de l’établissement privé Maintenon. Regroupés sur le parvis du Casino des Palmiers, les élèves ont été mis en sécurité sous haute surveillance policière. Au même moment, le collège Marcel-Rivière était lui aussi visé. Les forces de l’ordre ont verrouillé les accès, lançant les vérifications d’usage.

Ces incidents à répétition ne relèvent plus de l’exception. En mars dernier, un adolescent de 17 ans, déjà connu des services, avait déclenché plusieurs fausses alertes dans la région. Il est actuellement détenu à Grasse. Plus tôt encore, un collégien de 13 ans avait revendiqué des centaines d’alertes à travers la France. Derrière le “jeu” numérique, c’est toute une communauté éducative qui encaisse les conséquences.
Chaque alerte perturbe les enseignements. Le stress s’installe, la confiance dans les lieux d’apprentissage vacille. Côté institutionnel, les protocoles de sécurité sont appliqués avec rigueur, mais les répétitions fatiguent élèves, enseignants et familles. Les sanctions prévues par la loi sont sévères, mais elles n’enrayent pas encore le phénomène.

Ce mardi à Hyères, aucun blessé, mais une nouvelle fissure dans la routine scolaire. Le calme est revenu, mais pour combien de temps ?
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