L’UFC-Que Choisir, première association de consommateurs en France, a décidé de hausser le ton face au scandale des airbags Takata défectueux. Ces coussins de sécurité, impliqués dans 12 décès en France, équipent les modèles Citroën C3 et DS3, désormais rappelés à l’échelle européenne. Dans un communiqué publié le 22 janvier 2025, l’association annonce une plainte pour « pratiques commerciales trompeuses, tromperie aggravée et mise en danger délibérée de la vie d’autrui » contre Stellantis et Citroën.
Une gestion de crise sous le feu des critiques
L’UFC-Que Choisir dénonce une gestion tardive et désorganisée des rappels par le groupe Stellantis. « Une conduite calamiteuse au mépris des vies humaines », déplore l’association, qui pointe également un manque de réactivité des pouvoirs publics. Stellantis n’aurait initié les rappels en métropole qu’après plusieurs accidents graves, dont un mortel dans les Pyrénées.
Des indemnisations réclamées
En plus de la plainte, l’association met en demeure Citroën d’indemniser les propriétaires pour les préjudices subis, notamment l’immobilisation forcée des véhicules. Le groupe aurait provisionné un milliard d’euros pour gérer cette crise, mais reste silencieux sur les mesures d’indemnisation.
Une enquête parlementaire demandée
Face à l’ampleur du scandale, l’UFC-Que Choisir appelle à la création d’une commission d’enquête parlementaire. L’objectif : clarifier les responsabilités des constructeurs et des pouvoirs publics dans cette affaire qui secoue l’industrie automobile française.
Les consommateurs concernés attendent des réponses concrètes et des actions immédiates. Qu’en pensez-vous ? Partagez vos réactions en commentaire.