Le sud de la Californie fait face à une nouvelle alerte climatique. Lundi, des vents violents atteignant jusqu’à 140 km/h ont balayé Los Angeles, ravivant les craintes d’une propagation rapide des incendies déjà dévastateurs. Ces rafales, comparables à celles d’un ouragan, s’ajoutent à un déficit de pluie qui assèche la région depuis huit mois. Résultat : des conditions jugées « critiques » par les autorités locales.
Depuis le 7 janvier, les incendies ont ravagé près de 16 000 hectares, détruisant des quartiers entiers et bouleversant la vie de milliers d’habitants. Les pompiers, bien que progressant face aux flammes, restent en alerte. L’incendie du Palisades Fire, qui avait mobilisé d’importants moyens, était contenu à 59 % lundi, tandis que celui d’Eaton, ayant touché la ville d’Altadena, était maîtrisé à 87 %. Cependant, les risques de reprise sont omniprésents.
Pour anticiper ces dangers, les autorités ont déployé des équipes de pompiers et des véhicules dans les zones les plus exposées. La rapidité d’intervention est cruciale, car les feux peuvent croître de manière explosive. Malgré ces efforts, les critiques sur la gestion de la crise se multiplient, alimentant des tensions politiques.
Une visite présidentielle sous tension
Donald Trump est attendu en Californie en fin de semaine. Le président, déjà critiqué pour ses propos sur les ressources hydriques de l’État, suscite l’inquiétude des habitants. Ses menaces de couper les aides fédérales indispensables à la lutte contre les incendies restent dans les mémoires. Cette visite pourrait raviver les débats sur les priorités climatiques et la gestion des catastrophes naturelles.
Alors que Los Angeles recense l’ampleur des dégâts, une autre menace plane : les pluies, si elles reviennent, pourraient provoquer glissements de terrain et coulées de boue sur des sols fragilisés par les feux récents. La ville reste en état d’alerte, et l’avenir de ses habitants dépendra autant de la météo que des décisions politiques à venir.
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