Recrutement public : saviez-vous qu’il vient de la Chine antique ?

Peu de citoyens le savent : le concours administratif, pilier du recrutement dans la fonction publique française, trouve ses racines à l’autre bout du monde… et de l’Histoire. C’est en Chine, au IIIe siècle avant notre ère, que la dynastie Han mit en place un système inédit pour désigner ses serviteurs de l’État.

Le pouvoir impérial, confronté à l’inefficacité d’un système basé sur l’héritage social, eut l’intuition révolutionnaire de recruter sur la base des compétences individuelles. Exit les nominations par privilège de naissance : place au mérite. Un changement majeur, car il marqua le basculement d’un mode aristocratique vers une véritable méritocratie administrative. Ce modèle inspirera plus tard les grandes nations modernes, dont la France.

Ce principe, qui paraît aujourd’hui naturel dans le cadre des concours administratifs français, est donc loin d’être une invention européenne. Il repose sur une vision ancienne, mais terriblement actuelle : celle d’un État qui s’entoure des meilleurs profils, indépendamment de leur origine. La logique de compétence, plutôt que de sang, a fondé un idéal d’équité qui structure encore les institutions publiques aujourd’hui.

Comprendre cette origine permet de mieux saisir la philosophie profonde du concours : offrir à chacun une chance, à condition de faire ses preuves. Une ambition toujours d’actualité, face aux débats contemporains sur l’accès à la haute fonction publique et la diversité dans les administrations.

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