Guyane : ce que cache la mort d’un soldat en mission anti-orpaillage

Un drame silencieux vient d’ébranler les rangs de l’armée française. Le sergent Maxence Roger, 27 ans, engagé dans l’opération Harpie contre l’orpaillage illégal en Guyane, a perdu la vie dans des circonstances encore floues. Son corps sans vie a été retrouvé à proximité du poste fluvial de Saut-Maman-Valentin, au nord-ouest du territoire, à l’issue de longues recherches menées en eaux vives.

Disparu dans la nuit du 18 au 19 mai, le militaire appartenait au prestigieux 3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine basé à Carcassonne. Il avait rejoint les Forces armées en Guyane en janvier 2025 pour participer à la traque des orpailleurs clandestins dans des zones reculées et souvent hostiles.

L’enquête judiciaire, ouverte immédiatement après les faits, devra éclaircir les conditions exactes de cet accident qualifié « d’accidentel » par l’état-major. Les secours ont été mobilisés rapidement, mais n’ont pu que constater le décès du sergent. Le flou persiste sur les événements ayant mené à cette disparition soudaine.

Selon le ministère des Armées, Maxence Roger, caporal-chef depuis 2022, était reconnu pour sa loyauté et son endurance. Il s’était imposé comme un leader apprécié, « enthousiaste même dans l’adversité ».

La mission Harpie, lancée pour enrayer l’exploitation illégale de l’or, implique des patrouilles dans des zones isolées, parfois accessibles uniquement par voie fluviale. Ces conditions rendent chaque déplacement périlleux. Ce nouveau drame soulève des interrogations sur la sécurité des militaires déployés dans ces zones hostiles.

???? Que pensez-vous des conditions dans lesquelles opèrent nos soldats en Guyane ? Laissez votre avis en commentaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *