Stéphane Plaza condamné : M6 déprogramme ses émissions
Stéphane Plaza, l’animateur et agent immobilier le plus médiatique de France, vient d’être condamné à une peine de douze mois de prison avec sursis. Le groupe M6 a annoncé la déprogrammation de ses émissions. Cette décision soulève une question cruciale : peut-on garder dans ses rangs un animateur de télévision condamné pour violences conjugales ? M6 a tranché par la négative.
Le 18 février, Stéphane Plaza, 54 ans, a été reconnu coupable de « violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin » sur une ex-compagne. Les faits remontent entre 2018 et 2022. Il a été condamné à douze mois d’emprisonnement avec sursis. En revanche, il a été relaxé des accusations de « violences habituelles psychologiques par concubin » sur une autre ancienne compagne, entre 2021 et 2022.
Quelques heures après le délibéré, M6 a publié un communiqué. La chaîne a indiqué prendre « acte de la décision de justice » et avoir décidé, « à compter de ce jour, la déprogrammation des émissions dans lesquelles l’animateur était présent ». Stéphane Plaza a été informé de cette décision.
Depuis les témoignages publiés fin septembre 2023 par Mediapart, M6 s’était montrée embarrassée. Les témoignages évoquaient des « humiliations, dénigrement, menaces », et même des agressions physiques. Deux des trois anciennes compagnes avaient porté plainte, déclenchant une enquête pénale. Le procès s’est tenu début janvier.
Face à ces accusations, M6 avait d’abord réagi par un communiqué laconique sur X, le 21 septembre 2023. La chaîne avait « pris acte de la contestation formelle de Stéphane Plaza des faits qui lui sont reprochés ». Le lendemain, le groupe annonçait l’ouverture d’une enquête interne et chez Mediawan, qui produit les émissions de Plaza via Réservoir Prod. L’objectif était de « faire remonter certains points qui ne l’auraient pas été ».
Cette affaire met en lumière les défis éthiques auxquels les chaînes de télévision sont confrontées. Comment concilier audience et responsabilité morale ? La décision de M6 marque un tournant dans la gestion de telles situations. Source
Viol sur un Intercity : Condamné mais Introuvable
Un cas de viol sur un train Intercity entre Gênes et Milan, survenu il y a 18 ans, refait surface. L’affaire met en lumière un problème bureaucratique majeur. L’homme, aujourd’hui âgé de 43 ans, avait été condamné à six ans de prison pour avoir, à l’âge de 25 ans, enfermé une jeune fille dans un compartiment avec deux amis et commis des abus. Cependant, il n’a jamais été informé de son statut d’accusé.
Le procès initial s’est déroulé à Pavia, puis en appel à Milan. Selon La Stampa, les juges milanais ont déclaré le procès entaché de « nullité absolue ». Le problème réside dans le fait que l’homme, arrêté pour ce viol présumé seulement en 2022, n’a jamais su qu’il était accusé. Il n’a pas non plus été informé du déroulement du procès. Pendant ce temps, il purgeait une autre peine à Cagliari.
Les avocats de l’accusé, Alberto Pantosti Bruni et Simone Malfatto, ont déposé un recours. Les juges ont accepté leur demande, affirmant que l’omission de notification des actes à l’accusé a violé son droit d’être informé des motifs de l’accusation et son droit à la défense. Par conséquent, toutes les sentences, y compris celle devenue irrévocable, ont été annulées.
L’affaire soulève des questions sur les failles du système judiciaire italien. Comment un accusé peut-il être jugé sans en être informé ? Cette situation met en lumière les défis bureaucratiques et les droits fondamentaux des accusés. Source
Luis Rubiales : Le Jugement pour Agression Sexuelle Mis en Délibéré
Le procès de l’ex-patron du football espagnol, Luis Rubiales, s’est achevé vendredi 14 février à San Fernando de Henares, près de Madrid. Accusé d’agression sexuelle sur la joueuse Jenni Hermoso, Rubiales attend désormais le verdict. Le magistrat n’a donné aucune indication sur la durée du délibéré, souvent de plusieurs semaines en Espagne.
L’audience de vendredi a été marquée par les plaidoiries des avocats des trois coaccusés de Rubiales. Ces derniers sont jugés pour coercition, ayant exercé des pressions sur Hermoso pour minimiser le geste de Rubiales. Le parquet a requis deux ans et demi de prison, tandis que l’avocat de Rubiales a plaidé la relaxe.
Dès le premier jour, Jenni Hermoso a réaffirmé n’avoir jamais consenti à ce que Rubiales l’embrasse sur les lèvres. Cet incident s’est produit lors de la remise des médailles après la victoire de l’Espagne contre l’Angleterre en finale de la Coupe du monde à Sydney, le 20 août 2023. De son côté, Rubiales, alors à la tête de la Fédération espagnole de football depuis mai 2018, a maintenu sa version des faits, affirmant être « absolument sûr » du consentement de Hermoso.
La procureure, quant à elle, a insisté sur le caractère forcé du baiser, affirmant qu’il n’y avait « aucun doute » sur la nature non consentie de l’acte. Le jugement, désormais en délibéré, laisse planer l’incertitude sur l’issue de cette affaire qui a secoué le monde du football espagnol. Source
Ex-gendarme condamné pour viol : Céline Buffy brise le silence
Céline Buffy, 46 ans, réside aujourd’hui au Havre. Elle vient de tourner une page sombre de sa vie en assistant au procès de son agresseur, un ex-gendarme qui l’a violée pendant des années. De ses 7 ans jusqu’à la fin de l’école primaire, elle a subi ces abus presque quotidiennement. Bien qu’elle n’ait pas été entendue comme partie civile, mais comme témoin en raison de la prescription, son témoignage est poignant. Elle espère que d’autres victimes de violences sexuelles oseront parler.
« Non, je ne souhaite pas rester anonyme. Ce n’est pas aux victimes d’avoir honte. Je n’ai pas à me cacher. » Céline commence notre entretien par cette déclaration forte. Elle refuse désormais de se taire. Après des années de silence, elle témoigne pour prévenir de futurs abus. « On ne pourra jamais éradiquer la pédophilie, mais on peut ouvrir les consciences. La première protection, c’est la sensibilisation des enfants. Leur expliquer très tôt que personne n’a le droit de toucher leur corps. »
Avant le procès, Céline ne se sentait pas légitime. « Il n’y avait pas de jugement pour étayer ma version des faits, je ne me reconnaissais pas le statut de victime. Le fait qu’il avoue durant le deuxième jour d’audience a été libérateur. Pendant des années, je me demandais ce que j’avais fait pour lui donner envie de moi. »
Céline Buffy espère que son témoignage encouragera d’autres victimes à parler. Elle insiste sur l’importance de la sensibilisation et de l’éducation pour protéger les enfants. « La première protection, c’est la sensibilisation des enfants. Leur expliquer très tôt que personne n’a le droit de toucher leur corps. » Source
Festival de la BD d’Angoulême : Une plainte pour viol transmise au parquet un an après
Une plainte pour viol, déposée le 12 février 2024 à Paris par une ancienne salariée du Festival de la BD d’Angoulême, a été transmise au parquet local un an après les faits. Stéphanie Aouine, procureure de la République à Angoulême, a confirmé être officiellement saisie de la plainte depuis le 11 février 2025.
L’ex-employée affirme avoir subi un viol le 26 janvier 2024 lors d’une soirée organisée dans le cadre de l’événement. Depuis, elle n’avait reçu aucune nouvelle de la procédure, selon son avocat, Me Arié Alimi. Ce dernier, récemment saisi du dossier, a déclaré à l’AFP : « On a demandé où en était l’enquête au parquet de Paris, il nous a répondu qu’il ne la trouvait pas. » Il ajoute : « Si la procédure vient seulement d’être transmise, c’est qu’elle est vide et qu’il n’y a eu aucun acte d’enquête réalisé. »
La plaignante, licenciée par la société 9e Art+ le 14 mars 2024, un mois après avoir déposé plainte, a saisi le conseil des Prud’hommes de Paris. Elle conteste son licenciement, qu’elle juge « consécutif » à sa dénonciation de viol. L’organisation du Festival réfute ces accusations, assurant n’avoir jamais « failli » dans ses obligations envers la salariée.
Pour justifier sa décision, la direction a invoqué un « comportement incompatible avec l’image de l’entreprise » en raison d’états d’ébriété répétés pendant le festival. Parallèlement, la plaignante a déposé une plainte pour viol avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction d’Angoulême. L’Inspection du travail enquête également sur des faits présumés de licenciement discriminatoire et devrait prochainement procéder à des auditions. Source
Dentiste de Fismes mis en examen : d’autres victimes possibles ?
Un dentiste de Fismes (Marne) a été mis en examen pour viol sur mineurs. Le procureur de la République de Reims, François Schneider, a exprimé ses craintes quant à l’existence potentielle d’autres victimes. Le praticien, arrêté et placé en détention provisoire, nie les faits.
Le dentiste a été arrêté durant le week-end des 15 et 16 février 2025. Son cabinet, mis sous scellés, ne peut plus accueillir de patients. Les gendarmes poursuivent leur enquête sur place, cherchant des indices supplémentaires. François Schneider a souligné que, malgré les perquisitions et la garde à vue, l’existence d’autres victimes reste une possibilité.
Le matériel informatique du dentiste a été saisi pour analyse. Cette expertise pourrait fournir des pistes cruciales aux enquêteurs. L’affaire, révélée par L’Union, met en lumière la soumission chimique, une méthode utilisée pour endormir les victimes.
La première garde à vue du dentiste a eu lieu fin 2024, suite à une suspicion de viol sur un jeune patient. Libéré, il a été de nouveau arrêté mi-février après une deuxième accusation. Cette fois, il a été placé en détention provisoire. Son avocat affirme que son client conteste fermement les accusations. Source
Affaire Bétharram : Trois hommes en garde à vue pour viols et agressions sexuelles
Ce mercredi après-midi, trois hommes ont été placés en garde à vue à Pau. Ils sont soupçonnés de viols aggravés, d’agressions sexuelles aggravées et de violences aggravées. Ces faits auraient été commis entre 1957 et 2004 à Notre-Dame de Bétharram. Le procureur a précisé que le calendrier des interpellations avait été fixé dès le 31 janvier 2025. À cette date, le dossier d’enquête a été remis au parquet de Pau pour analyse juridique.
L’affaire Bétharram a déjà donné lieu à plus de 120 plaintes. Les témoignages évoquent des violences physiques, sexuelles, des viols, ainsi que des actes de torture et de barbarie. Ces faits se seraient produits entre la fin des années 1950 et les années 2010. Les trois hommes interpellés sont nés en 1931, 1955 et 1965. Leur garde à vue, initialement de 24 heures, pourrait être prolongée sur autorisation du parquet.
L’enquête préliminaire, ouverte le 31 janvier 2024, a été confiée à la gendarmerie de Pau. Elle concerne des faits de violence, viol et agression sexuelle aggravée. Parallèlement, la Commission Reconnaissance et Réparation (CRR) a été saisie par plusieurs victimes. Cette commission vise à reconnaître et réparer les personnes victimes de violences sexuelles présumées commises par des membres d’instituts religieux. Elle aurait déjà indemnisé une quinzaine de victimes.
L’affaire provoque des secousses politiques jusqu’au Premier ministre François Bayrou, maire de Pau et ancien ministre de l’éducation entre 1995 et 1997. Les répercussions de cette affaire continuent de se faire sentir, tant sur le plan judiciaire que politique. Source
Montpellier : Deux jeunes femmes victimes de viol, la police enquête
Deux affaires de viol secouent Montpellier. La police nationale traite les plaintes de deux jeunes femmes, une restauratrice et une barmaid, déposées au commissariat central.
La première affaire remonte à la nuit de jeudi 13 à vendredi 14 février 2025. Une restauratrice de 27 ans dormait dans sa chambre à l’étage d’un bar-restaurant-hôtel du quartier d’Antigone. Vers 2h, elle s’est réveillée en sursaut. Un individu, allongé sur elle, lui imposait un rapport sexuel avant de s’enfuir. Quelques minutes plus tard, le violeur revenait pour répéter son acte. La victime parle de deux viols avec pénétration.
La seconde affaire a éclaté samedi 15 février à 12h30. Des agents de sécurité de la gare SNCF Saint-Roch ont recueilli une femme de 22 ans en pleurs. Elle racontait avoir échappé à deux agresseurs. En état de choc, elle présentait des traces de coups aux jambes et à la tête. La jeune femme, barmaid dans un bar de nuit à Lattes, a été prise en charge par police secours et transportée aux urgences de l’hôpital Lapeyronie. Elle bénéficie de sept jours d’interruption totale de travail.
Dans sa plainte, la barmaid a raconté avoir été abusée sexuellement toute la nuit de vendredi à samedi et le samedi matin par deux individus. Violée à plusieurs reprises, elle a été frappée et menacée de mort avant de pouvoir s’échapper et se réfugier en gare Saint-Roch.
Les deux dossiers font l’objet d’enquêtes du Service local de police judiciaire pour identifier les violeurs. Source
Ex-adjoint d’Anne Hidalgo jugé pour viol : révélations choquantes
Pierre Aidenbaum, ancien adjoint à la mairie de Paris, sera jugé pour viol et agressions sexuelles sur une ex-collaboratrice. La victime affirme avoir subi des actes répétés à l’été 2020. La cour criminelle départementale a ordonné un procès pour viol et agressions sexuelles par personne ayant autorité. Pierre Aidenbaum, 82 ans, est également accusé d’agressions sexuelles sur une autre femme entre 2014 et 2015.
L’ex-collaboratrice a dénoncé un viol fin août 2020 au domicile de l’ex-adjoint. Elle a affirmé avoir subi des baisers forcés et des frottements inappropriés. En septembre 2020, la ville de Paris avait signalé des faits de harcèlement sexuel. L’avocate de la victime, Maître Élodie Tuaillon-Hibon, se dit soulagée que la justice ait pris en compte la plainte de sa cliente.
L’autre femme ayant travaillé avec Pierre Aidenbaum a témoigné de multiples agressions sexuelles. Pierre Aidenbaum, mis en examen en octobre 2020, a toujours contesté les faits. Il avait démissionné de son poste d’adjoint et du Conseil de Paris après sa réélection en juillet 2020. Source
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