Le Nigeria, première économie africaine et sixième pays le plus peuplé au monde, a été officiellement admis comme pays partenaire du BRICS, a annoncé le Brésil, président actuel du groupe. Cette intégration marque un tournant stratégique pour le bloc, qui cherche à renforcer son influence face aux grandes puissances économiques mondiales.
Formé en 2009 par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, le BRICS s’est élargi en 2010 avec l’arrivée de l’Afrique du Sud. L’objectif initial du groupe : offrir une alternative au G7, qui regroupe les principales nations industrialisées. Depuis, le bloc n’a cessé de s’agrandir. En 2023, des pays comme l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis ont rejoint ses rangs, tandis que d’autres nations, comme la Turquie et la Malaisie, ont manifesté leur intérêt.
Le Nigeria devient ainsi le neuvième pays partenaire, rejoignant des États tels que la Biélorussie, Cuba et l’Ouzbékistan. Avec une population de plus de 220 millions d’habitants et une économie en plein essor, le pays dispose d’atouts majeurs pour renforcer la coopération Sud-Sud, un axe prioritaire pour le BRICS.
Cette adhésion intervient dans un contexte de tensions économiques internationales. Les membres du BRICS cherchent à introduire un système de paiement indépendant du dollar américain, une initiative qui pourrait redéfinir les équilibres monétaires mondiaux. En 2022, cette volonté avait déjà suscité des menaces de représailles économiques de la part des États-Unis, alors dirigés par Donald Trump.
Alors que le Nigeria s’inscrit désormais dans cette dynamique, les regards se tournent vers les impacts potentiels de cette alliance sur le commerce mondial et la gouvernance économique internationale. Qu’en pensez-vous ? Partagez votre avis en commentaire !