Viol en pleine rue à Saint-Genis-Laval : un suspect rapidement interpellé
Une adolescente de 15 ans a été agressée à Saint-Genis-Laval, près de Lyon, lundi 9 juin 2025. Les faits se sont produits en pleine rue, alors qu’elle attendait le bus. Grâce à une enquête rapide, un suspect de 41 ans a été interpellé deux jours plus tard.
Selon les informations du parquet de Lyon, rapportées par Le Progrès, l’agression a eu lieu en pleine matinée. La victime, une jeune fille de 15 ans, a été prise pour cible alors qu’elle se trouvait à un arrêt de bus. Les circonstances exactes de l’agression restent encore à déterminer.
Les investigations, menées par la brigade de gendarmerie de Saint-Genis-Laval et la brigade de recherche de Givors, ont permis d’identifier rapidement le suspect. Celui-ci, déjà connu des services de police, a été interpellé le 11 juin. Placé en garde à vue, il a été déféré devant le parquet de Lyon le 13 juin.
L’homme a été mis en examen pour « viol aggravé et violence sous l’emprise de stupéfiants suivie d’incapacité totale de travail n’excédant pas huit jours ». Il a été placé en détention provisoire en attendant son procès. Source
Le Sénat approuve le non-consentement dans la définition du viol : une avancée historique ?
Le Sénat a marqué un tournant décisif en intégrant la notion de non-consentement dans la définition pénale du viol. Cette modification, adoptée à l’unanimité, représente une étape majeure vers une meilleure reconnaissance des droits des victimes. Elle clarifie le code pénal en stipulant qu’un acte sexuel non consenti constitue un viol.
Cette évolution législative survient après des mois de débats et de réflexions, notamment suite au procès des viols de Mazan. Les sénateurs ont suivi les députés en adoptant une proposition de loi transpartisane, malgré quelques abstentions. La ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, a salué cette avancée comme un pas décisif vers une culture du consentement.
Le texte précise que le consentement doit être libre, éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il ne peut être déduit du silence ou de l’absence de réaction de la victime. Cette clarification vise à briser le tabou et à nommer ce que de nombreuses victimes ont vécu dans l’incompréhension et la solitude.
Plusieurs pays, comme la Suède, l’Espagne et la Norvège, ont déjà intégré la notion de non-consentement dans leur législation. La France pourrait bientôt les rejoindre, marquant ainsi une étape cruciale dans la lutte contre les violences sexuelles. Source
Viol à Douai : Hasni K. condamné à neuf ans de prison pour viol
Ce mardi, la cour criminelle de Douai a rendu son verdict dans l’affaire opposant Hasni K. à Emma, une jeune femme de Douai. Hasni K. a été reconnu coupable de viol et condamné à neuf ans de prison. Les faits remontent au 11 mars 2022, date à laquelle il a commis un viol sur Emma, avec qui il entretenait une relation épistolaire depuis 2020.
Hasni K., un Algérien arrivé illégalement en France en 2009, a un lourd passé judiciaire. Expulsé à trois reprises, il a toujours réussi à revenir en France. Il a déjà purgé 13 années de prison pour divers faits de violence, tant en France qu’à l’étranger. Son parcours criminel est marqué par une série de violences et d’agressions, faisant de lui un multirécidiviste notoire.
Lors du procès, plusieurs de ses ex-compagnes ont témoigné contre lui, décrivant un schéma de violences, d’emprise et de peur. Elles ont raconté des dents cassées, des agressions répétées et des menaces de mort. L’une d’elles a même confié ne garder aucun souvenir de leurs rapports intimes, soupçonnant Hasni K. de l’avoir droguée à plusieurs reprises.
Le procès a révélé des détails sordides sur la nature violente de Hasni K. Une de ses victimes a déclaré : « Il m’a déjà cassé une dent avec une gifle ». Une autre a expliqué : « Pour tout vous dire, je n’ai aucun souvenir de nos rapports sexuels », laissant entendre qu’elle aurait pu être droguée. Ces témoignages ont peint le portrait d’un homme violent et dangereux, capable des pires atrocités.
La condamnation de Hasni K. à neuf ans de prison ferme envoie un message fort contre les violences faites aux femmes. Cependant, cette affaire soulève également des questions sur l’efficacité des expulsions et la gestion des multirécidivistes. Comment un homme avec un tel passé criminel a-t-il pu continuer à commettre des crimes en France ?
Cette affaire rappelle l’importance de la vigilance et de la protection des victimes de violences. Elle met également en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités judiciaires dans la gestion des criminels multirécidivistes. Source
Violences sexuelles à Strasbourg : des victimes dans l’attente de justice
À Strasbourg, des victimes de violences sexuelles se trouvent dans une situation d’incertitude prolongée. Après avoir déposé plainte, certaines attendent depuis des années sans obtenir de réponse sur l’avancement de leur dossier. Cette attente interminable les place dans une position délicate, où elles doivent continuer leur vie sans savoir si justice sera rendue.
Margaux, dont le nom a été modifié pour protéger son identité, a quitté Strasbourg deux ans après avoir signalé des viols subis durant son adolescence. Elle explique vivre dans une peur constante de croiser son agresseur, ce qui a engendré chez elle un état d’hypervigilance. Son départ de la ville est en partie motivé par l’absence de suites judiciaires et la crainte de revoir son agresseur, pour qui rien ne semble changer.
Cette situation n’est pas isolée. Plusieurs victimes à Strasbourg font face à des délais excessifs dans le traitement de leurs plaintes. Les dysfonctionnements au sein des institutions chargées de lutter contre ces violences sont régulièrement pointés du doigt. Des erreurs juridiques et des choix de procédure douteux ont été mis en lumière, notamment au sein de l’Université de Strasbourg, où des affaires ont révélé des lacunes graves dans la gestion des signalements.
Les associations locales, comme Ru’elles, jouent un rôle crucial en offrant un soutien psychologique et juridique aux victimes. Elles tentent de combler les lacunes d’un système judiciaire souvent perçu comme défaillant. Polina Mengin, psychologue spécialisée dans le traitement des traumatismes, souligne l’importance d’accompagner les victimes dans leur parcours de réparation, surtout lorsque la justice ne parvient pas à répondre à leurs attentes.
La situation à Strasbourg reflète un problème plus large en France, où la majorité des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite. Les victimes se retrouvent souvent livrées à elles-mêmes, devant reconstruire leur vie sans obtenir réparation. Les témoignages recueillis mettent en évidence la complexité du phénomène des violences sexistes et sexuelles, ainsi que les défis auxquels sont confrontées les institutions pour y faire face.
Les médias engagés, comme Rue89 Strasbourg, jouent un rôle essentiel en donnant la parole aux victimes et en révélant les dysfonctionnements dans la protection des victimes. Leur travail permet de briser le silence et de mettre en lumière les manquements des acteurs concernés, comme la police et les institutions judiciaires. Source
Un père de Vienne en détention pour violences et agressions sur ses enfants
Un homme de 57 ans a été mis en examen pour des faits de viol et de violence sur ses enfants. Sa fille de 14 ans avait révélé des attouchements lors de son admission au CHU de Poitiers en avril dernier. Le père de famille est actuellement en détention provisoire.
Placé en détention provisoire le 15 avril 2025, cet homme est accusé d’avoir commis des viols et des agressions sexuelles sur sa fille. Les faits ont été portés à la connaissance des autorités par le service de pédiatrie du CHU de Poitiers. La jeune fille, admise pour une perte de poids significative, a confié aux médecins subir ces abus depuis deux ans. Des violences sur son frère de 13 ans sont également en cours d’investigation.
Lors de sa garde à vue, l’homme a nié toutes les accusations. Une information judiciaire a été ouverte pour viol, agression sexuelle et violence sur mineur. Malgré ses antécédents judiciaires vierges, sa demande de mise en liberté a été rejetée. Son avocat a plaidé pour un placement sous contrôle judiciaire, invoquant une surdité sévère. Les magistrats ont cependant maintenu sa détention provisoire. Source