Le rugby provençal et varois est en deuil. Nicolas Haddad, jeune rugbyman de 15 ans, est décédé suite à un choc lors d’un match en Corse. Ce samedi 15 mars, lors d’une rencontre à Bastia, Nicolas a été gravement blessé à la tête. Malgré les premiers secours et l’intervention rapide des pompiers, il n’a pas survécu.
Nicolas jouait pour l’équipe cadet de l’entente Brignoles-Saint-Maximin. Son décès a plongé ses clubs dans une « infinie tristesse ». Dans un communiqué commun, le Rugby Saint-Maximois XV, Brignoles Provence XV, le RCT et le RC Val d’Issole XV ont exprimé leur soutien à la famille. « Toutes nos prières vont vers la famille qui souhaite préserver son intimité », ont-ils précisé.
Patrice Blachère, co-Président du RCT Association, a également réagi. « Le Rugby est en deuil. Nicolas Haddad nous a quitté. Joueur des Cadets Gaudermen du RCT, toutes nos pensées vont vers sa formidable famille et tous ceux qui l’ont soutenue », a-t-il écrit. Il a souligné l’implication et la motivation de Nicolas, qui avait rejoint l’école de rugby de Saint-Maximin à 6 ans.
Le co-président a suggéré que la photo de Nicolas soit diffusée sur les écrans géants du Stade Mayol de Toulon lors de la réception de Perpignan. Une minute de silence sera également respectée ce week-end sur les terrains de rugby. Le club du RCT a partagé le communiqué officiel des clubs du jeune joueur.
Nicolas a été victime d’un arrêt cardiaque après un choc involontaire lors d’une phase de jeu. Selon les témoins, il s’agissait d’un coup de genou reçu à la tête en s’abaissant pour plaquer un joueur adverse. Il est tombé au sol et a commencé à convulser. Les premiers secours lui ont été prodigués avant l’arrivée des pompiers, qui l’ont transporté à l’hôpital de Bastia.
La fédération avait ouvert une cellule psychologique pour soutenir les coéquipiers de Nicolas et le staff. La rédaction de Presse83 adresse ses plus sincères condoléances à ses parents, ses frères, sa famille, ses coéquipiers et ses clubs de rugby.
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Condoléances à sa famille et ses proches.
Tristesse infinie.
La violence des chocs au rugby transforme les joueurs en gladiateurs des temps modernes.
Certains meurent sur le terrain, d’autres sont handicapés et les autres ne vivront pas vieux.
L’Etat ne fera rien.
Il est trop occupé à nous envoyer des carnets anxiogènes sur une guerre inventée par un homme à sa tête probablement dérangé.