La semaine dernière, plusieurs écureuils ont été observés transportant des brindilles dans les forêts varoises.
Leurs allées et venues précipitées ne laissaient aucun doute : ces rongeurs préparaient activement leurs abris pour l’hiver. Contrairement aux idées reçues, ils n’hibernent pas. Ils s’activent au froid, dans l’ombre, à l’abri d’un cocon qu’ils construisent eux-mêmes.
Depuis toujours, les écureuils cherchaient à se protéger du vent glacial.
Ils nichaient déjà dans les hauteurs, entre les branches, bien avant que les humains ne songent à isoler leurs maisons. À l’aide de brindilles, de mousse, de poils et d’écorces, ils bâtissaient de véritables refuges thermiques, souvent confondus avec des nids d’oiseaux. Ce savoir-faire instinctif a traversé les saisons.
Un nid peut être érigé en moins de cinq jours.
Situé en moyenne à cinq mètres du sol, il est sphérique et renforcé d’isolants naturels. Grâce à ce travail, la température intérieure peut dépasser de 20°C celle de l’extérieur. Quand aucune cavité ne se présente, l’écureuil s’improvise architecte.
Chaque écureuil possède plusieurs nids aux fonctions précises.
L’un pour dormir, l’autre pour se reposer, un troisième pour élever ses petits… jusqu’à douze nids en six mois. La maternité est toujours la plus grande, aménagée pour accueillir les petits au printemps.
Vous avez déjà observé un tel nid dans la nature ? Témoignez en commentaire !