Une explosion meurtrière a secoué Palm Springs, en Californie, samedi matin. Une bombe a été placée dans ou près d’un véhicule stationné devant une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée (PMA). Le maire Ron DeHarte a confirmé qu’il s’agissait d’un « acte intentionnel ». L’explosion a tué une personne. Son identité reste inconnue à cette heure.
Le souffle de la déflagration a endommagé plusieurs bâtiments avoisinants, certains lourdement, selon la police. L’incident, qualifié de ciblé, reste pour l’instant isolé. La direction de la clinique a confirmé que le laboratoire contenant les embryons et gamètes n’a pas été touché. Sur les réseaux sociaux, elle a fait part de son émotion : « Le cœur brisé », elle déplore une « tragédie insensée ».
Une photo diffusée par l’établissement montre des vitres pulvérisées, une façade éventrée, des tuiles arrachées. L’explosion est survenue à 10 h 57, heure locale. La municipalité a appelé la population à éviter le secteur, encore sous surveillance.
Le gouverneur Gavin Newsom a été informé, tout comme les autorités fédérales. La piste criminelle est sérieusement envisagée. L’attentat survient dans un climat politique tendu autour de la PMA aux États-Unis. Si une partie des conservateurs américains défend la PMA comme levier démographique, d’autres la rejettent au nom de la vie dès la conception.
Pam Bondi, secrétaire à la Justice du président Trump, a fermement condamné cette violence. Elle a rappelé que la santé reproductive reste un droit fondamental. L’ancien président Donald Trump s’était lui aussi positionné pour un accès renforcé à la fécondation in vitro.
L’enquête suit son cours. Mais cet événement relance le débat explosif entre liberté médicale et tensions idéologiques.