Le gouvernement israélien a approuvé samedi un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, prévoyant une trêve qui débutera dimanche. Cet arrangement, annoncé mercredi par le Qatar et les États-Unis, marque une tentative pour mettre fin à une guerre de 15 mois qui a dévasté la bande de Gaza et causé des pertes humaines considérables.
Selon le ministère israélien de la Justice, 737 prisonniers palestiniens seront libérés dans le cadre de cet accord, incluant des figures emblématiques comme Zakaria Zubeidi. En échange, le Hamas s’engage à libérer plusieurs otages israéliens. Cette première phase s’étendra sur six semaines, sous la supervision d’organisations internationales.
Malgré ce pas vers une accalmie, les bombardements israéliens se sont intensifiés ces derniers jours, faisant plus de 100 morts depuis mercredi, selon des sources locales. Parallèlement, des centaines de milliers de Gazaouis espèrent retourner dans leurs foyers, bien que les zones proches des positions israéliennes restent interdites d’accès.
Le rôle du Qatar et des États-Unis a été décisif dans la conclusion de cet accord. Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a qualifié cette entente de « dernière chance » pour sauver Gaza. De son côté, Donald Trump, à la veille de son investiture présidentielle, est salué pour sa pression diplomatique sur les parties en conflit.
Cependant, des interrogations subsistent. Quels seront les noms des otages libérés lors de cette première phase ? Comment garantir la durabilité de la trêve dans un contexte aussi tendu ? Les résidents de Gaza, confrontés à des destructions sans précédent, attendent des solutions concrètes pour reconstruire leur quotidien.
La communauté internationale, notamment l’ONU, reste prudente. Le risque de nouvelles escalades demeure réel tant que les conditions d’une paix durable ne seront pas réunies.