Une lycéenne violée à Paris par un chauffeur VTC ? Une enquête en cours
Une nouvelle affaire vient noircir l’image du transport de personnes à Paris. Une lycéenne de 19 ans affirme avoir été violée par un chauffeur VTC dans la nuit du vendredi 11 avril, dans le 16e arrondissement. Les faits se seraient déroulés après une soirée. La victime aurait commandé une course via l’application Bolt.
D’après des éléments communiqués par une source policière au Journal du Dimanche, le conducteur aurait effectué deux arrêts durant le trajet. Le premier, pour se procurer des préservatifs. Le second, à proximité de la Porte de Saint-Cloud vers 5 heures, aurait été le théâtre de l’agression. Le chauffeur serait descendu, aurait rejoint la jeune femme à l’arrière du véhicule et lui aurait imposé un acte sexuel sans consentement. Selon la même source, la victime était figée, incapable de réagir.
Après l’agression, le chauffeur aurait déposé la jeune femme à son domicile avant de quitter les lieux. Grâce à une identification formelle sur photographie, il a été interpellé puis placé en garde à vue. Le parquet de Paris a confirmé les faits à 20 Minutes, ajoutant que la garde à vue a été levée pour permettre la poursuite des investigations en phase préliminaire. L’enquête a été confiée à la première division de la police judiciaire.
De son côté, la société Bolt affirme avoir bloqué le compte du chauffeur et lancé une enquête interne. L’entreprise assure coopérer activement avec les forces de l’ordre pour faire avancer les recherches.
Ces faits relancent le débat sur la sécurité des passagères à bord des VTC. Des dispositifs supplémentaires seront-ils mis en place ? Les autorités attendent les conclusions de l’enquête avant toute mesure. Source
Tentative de viol ou vengeance sanglante ? Enquête sur un drame en Vendée
Lundi 14 avril, à l’aube, un homme a plongé dans le vide depuis une fenêtre d’un foyer d’accueil à La Roche-sur-Yon, en Vendée. Un geste radical, que beaucoup croyaient être une fuite. Mais le plus troublant reste ce qu’il a fait ensuite. L’homme est remonté. Pas pour chercher de l’aide. Il est retourné dans la chambre et a asséné plusieurs coups de couteau à un autre résident du foyer.
La scène est brutale. Selon le parquet, il s’agirait d’un acte de vengeance, froidement exécuté. Une réponse violente à un différend personnel, peut-être même préméditée. Pour la justice, les faits sont clairs : c’est une tentative d’homicide volontaire. L’agresseur a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Mais la défense avance un tout autre récit. Pour elle, il ne s’agit pas d’une agression gratuite, mais d’un acte désespéré. Le suspect aurait tenté d’échapper à une agression sexuelle. Il affirme avoir sauté pour fuir une tentative de viol. Dans la panique, il serait revenu sur les lieux, armé, dans un geste de survie.
Aujourd’hui, deux versions s’opposent frontalement. Les magistrats ont ouvert une enquête complémentaire. Une procédure pénale distincte a été déclenchée pour déterminer si l’homme agressé à coups de couteau peut être considéré aussi comme un agresseur sexuel présumé.
Le dossier reste sensible. Entre parole contre parole, les enquêteurs devront reconstituer les faits. Les auditions se poursuivent. Des expertises sont attendues. Source
Bayonne : les « macro-fêtes » comme la Foire au jambon menacent-elles les femmes ?
Lundi soir, place de la Liberté, un groupe de militantes du collectif féministe basque Itaia s’est à nouveau réuni. Objectif : rappeler leur soutien à la femme qui a récemment déposé plainte pour viol lors de la Foire au jambon de Bayonne. Déjà présentes sur place quelques jours plus tôt, le jeudi 10 avril, elles avaient protesté lors de la cérémonie de remise du prix du meilleur jambon fermier. Leur message était clair : ces événements festifs massifs ne sont pas des espaces sûrs pour les femmes.
Les membres d’Itaia dénoncent un modèle d’organisation qu’elles jugent dangereux. Selon elles, les « macro-fêtes » comme celle de Bayonne exacerbent les comportements machistes et rendent plus fréquentes les agressions sexuelles. Elles estiment que le simple décalage de la Foire en dehors du week-end pascal ne règle rien. « Ce n’est pas une question de date, c’est une question de modèle », martèle le collectif.
Pour les militantes, la mairie de Bayonne fait preuve d’une forme de déni. Elles l’accusent d’hypocrisie en prétendant que les problèmes d’agressions seraient accidentels ou liés à des circonstances particulières. Au contraire, affirment-elles, ce type d’événement crée des conditions favorables aux violences sexistes.
Ce rassemblement met en lumière une revendication de fond : repenser la manière dont ces grandes fêtes populaires sont conçues, afin de garantir la sécurité de toutes et tous. Le débat est désormais lancé entre tradition locale, tourisme festif et exigences de sécurité pour les femmes. Source
Condamnation pour viol incestueux en Charente-Maritime : que s’est-il passé ?
La cour criminelle départementale de Saintes a rendu, mercredi 16 avril, un verdict lourd de conséquences. Un homme de 62 ans, originaire de Charente-Maritime, a été reconnu coupable de viol incestueux et d’agression sexuelle sur mineur par ascendant. Les faits, commis entre avril 2020 et avril 2021 en Haute Saintonge, impliquent sa propre petite-fille et sa petite-nièce.
Durant deux jours d’audience, mardi 15 et mercredi 16 avril, les débats ont révélé une réalité glaçante. L’homme comparaissait libre, mais n’a pas échappé à une peine de prison ferme. Les juges ont ordonné son incarcération immédiate. Il écope de sept années de détention, assorties d’un mandat de dépôt. La justice a également prononcé un suivi sociojudiciaire de cinq ans. Celui-ci inclut une injonction de soins et l’interdiction d’entrer en contact avec des mineurs.
Autres mesures fortes : l’homme est désormais inéligible pendant dix ans. Il est interdit d’exercer toute activité en lien avec des mineurs. Son nom est aussi inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijaisv). Les victimes devront, selon la décision du tribunal, être indemnisées.
Ce procès n’est pas un cas isolé. Ce jeudi 17 et vendredi 18 avril, un autre homme, actuellement libre, est jugé pour viol. Le verdict est attendu en fin de journée. La cour criminelle de Saintes clôt ainsi une session marquée par des dossiers d’une extrême gravité. Source
Kinésithérapeute incarcéré à Caromb : que s’est-il vraiment passé ?
L’affaire secoue la petite commune de Caromb, nichée au pied du Mont Ventoux. Un kinésithérapeute, bien connu des habitants pour y exercer depuis plusieurs années, a été placé en détention provisoire. Il est accusé de viol sur une patiente âgée de 89 ans.
Tout a commencé avec le dépôt de plainte de la victime présumée. L’enquête, confiée à la brigade de recherches de Carpentras, a conduit à l’interpellation du professionnel de santé. Ce dernier a été entendu puis mis en examen par un juge d’instruction d’Avignon. Les faits, d’une extrême gravité, auraient eu lieu dans le cadre d’une consultation.
À ce stade, une seule plainte a été déposée. Toutefois, l’information judiciaire reste ouverte, et les investigations pourraient révéler d’autres éléments. L’enjeu est désormais de faire toute la lumière sur les circonstances précises.
Du côté de la profession, la réaction ne s’est pas fait attendre. Par la voix de sa présidente, le comité départemental du Vaucluse de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes s’est exprimé : « Nous serons vigilants quant aux suites de cette procédure. L’éthique professionnelle est au cœur de nos engagements. »
Ce drame soulève de nombreuses questions sur les dispositifs de signalement et le suivi des professionnels de santé. Caromb, sous le choc, tente de comprendre comment un tel acte a pu être commis dans un cadre de soin, supposé sécurisé. Source