La situation internationale s’aggrave avec des crises au Soudan, en RDC, et des tensions accrues à Taïwan et en Ukraine.

Guerre en Ukraine : Réunion Russo-Américaine à Riyad, Kiev Exclu

Une réunion cruciale entre la Russie et les États-Unis est prévue mardi en Arabie saoudite. Cette rencontre, qui se tiendra dans la capitale saoudienne, Riyad, réunira des hauts responsables des deux nations. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, accompagné du conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, et de l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, représentera les États-Unis. Du côté russe, le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, et le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, seront présents.

Cette réunion marque la première rencontre en tête-à-tête entre Marco Rubio et Sergueï Lavrov. Bien qu’ils aient déjà discuté au téléphone récemment, cette rencontre physique témoigne d’une volonté de réinitialiser les relations russo-américaines, fortement détériorées par la guerre en Ukraine. L’Arabie saoudite, pays hôte, joue un rôle central dans cette dynamique diplomatique en raison de ses relations stratégiques avec Moscou et Washington.

Cependant, l’Ukraine semble avoir été tenue à l’écart de ces discussions. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé que son pays ne participera pas et ne reconnaîtra aucun accord conclu sans sa participation. Zelensky, qui avait prévu de se rendre en Arabie saoudite mercredi, a exprimé son mécontentement face à cette situation. En parallèle, une réunion d’urgence est prévue lundi à l’Élysée pour discuter de la sécurité collective en Europe.

Cette rencontre à Riyad pourrait préparer un futur sommet entre les dirigeants des deux pays. Les enjeux sont considérables, car la guerre en Ukraine continue de peser lourdement sur les relations internationales. Les discussions porteront probablement sur des questions de sécurité, de stabilité régionale et de coopération économique. Source


Crise en RDC : Des milliers de réfugiés affluent au Burundi

Des milliers de Congolais fuient les combats entre l’armée et le M23, cherchant refuge au Burundi. Depuis vendredi soir, une vague de réfugiés congolais a franchi la frontière burundaise. Cette situation résulte de l’avancée rapide des combattants du M23, soutenus par des troupes rwandaises, qui ont pris le contrôle de Bukavu, capitale du Sud-Kivu.

Martin Niteretse, ministre burundais de l’Intérieur, a confirmé l’arrivée de milliers de réfugiés. « Ils ont paniqué en apprenant la prise de Bukavu », a-t-il déclaré à l’AFP. Le nombre exact de réfugiés reste à évaluer, mais une source humanitaire estime leur nombre à plus de 10 000. Ces réfugiés ont traversé la rivière Ruzizi pour se réfugier dans la province de Cibitoke, au nord-ouest du Burundi.

Le M23, après avoir pris Goma fin janvier, a poursuivi son offensive. Vendredi soir, le groupe armé est entré dans les quartiers périphériques de Bukavu, prenant le contrôle de la ville dimanche. Le Burundi, allié de la RDC dans ce conflit, avait brièvement fermé sa frontière jeudi. Plusieurs sources burundaises avaient signalé un afflux de Congolais à Gatumba, un couloir économique vital pour les deux pays.

La situation humanitaire se dégrade rapidement. Les réfugiés, en majorité des femmes et des enfants, manquent de ressources essentielles. Les ONG sur place s’efforcent de fournir une aide d’urgence, mais les besoins dépassent largement les capacités disponibles. La communauté internationale est appelée à agir pour éviter une crise humanitaire majeure. Source


Taïwan détecte 24 aéronefs chinois : Tensions accrues dans le détroit

Le ministère de la Défense de Taïwan a signalé la détection de 24 aéronefs militaires chinois dimanche dernier. Cette activité coïncide avec le passage d’une frégate canadienne dans le détroit de Taïwan. Parmi les appareils repérés, des avions de combat et des drones effectuaient des patrouilles conjointes avec des navires militaires chinois.

La frégate HMCS Ottawa, de classe Halifax, naviguait dans le détroit au même moment. Il s’agit du premier navire canadien à emprunter cette voie maritime en 2025. Deux navires américains avaient déjà traversé le détroit quelques jours auparavant.

Les États-Unis et leurs alliés utilisent régulièrement le détroit de Taïwan pour affirmer son statut de route maritime internationale. Pékin, qui revendique la souveraineté sur Taïwan, intensifie sa pression sur l’île. Les manœuvres militaires chinoises se multiplient, et l’usage de la force n’est pas exclu pour unifier Taïwan à son territoire.

L’armée chinoise a établi un contact radio avec la frégate canadienne, lui demandant de modifier sa trajectoire. Mercredi, Taïwan avait déjà repéré 62 avions militaires chinois près de l’île, sur une période de 48 heures, coïncidant avec une présence navale américaine.


Les États-Unis éliminent un haut responsable d’Al-Qaïda en Syrie

Les États-Unis ont annoncé dimanche avoir tué un responsable clé de la branche syrienne d’Al-Qaïda, Hurras al-Din. Cette opération intervient alors que le groupe jihadiste a récemment annoncé sa dissolution. Le Commandement central américain (Centcom) a précisé sur le réseau social X avoir « ciblé et tué » samedi, dans le nord-ouest de la Syrie, un haut responsable en charge des finances et de la logistique de l’organisation terroriste. L’identité de ce responsable n’a pas été révélée.

Le Centcom, qui supervise les opérations militaires américaines au Moyen-Orient, a confirmé cette frappe. Les États-Unis mènent régulièrement des opérations en Syrie dans le cadre d’une coalition internationale formée en 2014 pour combattre les jihadistes du groupe État islamique (EI). En janvier, l’armée américaine avait déjà annoncé avoir éliminé Muhammad Salah al-Za’bir, un autre haut responsable de Hurras al-Din.

Hurras al-Din, un petit groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda, a annoncé sa dissolution fin janvier. Cette décision fait suite à la chute du régime de Bachar al-Assad. Le groupe, composé de jihadistes étrangers, était basé dans des zones montagneuses du nord-ouest de la Syrie. Il figurait sur la liste américaine des organisations terroristes.

La situation en Syrie a évolué rapidement ces derniers mois. Une coalition rebelle, dirigée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC), a pris le pouvoir à Damas après avoir renversé Bachar al-Assad le 8 décembre. Les nouvelles autorités syriennes ont exprimé leur volonté de voir toutes les formations armées se dissoudre.

Cette opération américaine soulève des questions sur l’avenir de la lutte contre le terrorisme en Syrie. Alors que Hurras al-Din semble avoir disparu, d’autres groupes pourraient émerger. Les États-Unis continuent de surveiller de près la situation. Source


Tsahal élimine le chef des opérations du Hamas au Liban

Tsahal a confirmé avoir mené une frappe aérienne ce matin à Sidon, au Liban, visant Mohammed Shaheen, le chef des opérations du Hamas dans le pays. Cette opération, selon l’armée israélienne et le Shin Bet, visait à neutraliser une menace directe contre des civils israéliens.

Mohammed Shaheen était un haut commandant du Hamas, impliqué dans la planification d’attaques terroristes. Il bénéficiait du soutien logistique et financier de l’Iran. Tsahal précise que Shaheen jouait un rôle clé dans l’organisation de ces attaques, y compris des tirs de roquettes sur le territoire israélien.

L’armée israélienne souligne que Shaheen détenait des connaissances stratégiques cruciales au sein du Hamas. Il a été actif durant toute la guerre, orchestrant diverses opérations terroristes. Cette frappe vise à réduire les capacités opérationnelles du Hamas et à protéger les civils israéliens des menaces imminentes.

Tsahal continue de surveiller les activités du Hamas et de ses alliés, prêt à intervenir pour garantir la sécurité de ses citoyens. Cette opération s’inscrit dans une série d’actions visant à contrer les menaces terroristes dans la région. Source


Soudan en crise : l’ONU appelle à l’arrêt immédiat de l’afflux d’armes

Le Soudan, déchiré par un conflit depuis avril 2023, fait face à une crise humanitaire sans précédent. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a exhorté à l’arrêt immédiat de l’afflux d’armes dans le pays. Cette guerre a déjà déplacé 12 millions de personnes, aggravant une situation déjà critique.

Lors d’une conférence en Ethiopie, en marge d’un sommet de l’Union africaine, M. Guterres a souligné l’urgence de protéger les civils. Il a également insisté sur la nécessité de faciliter l’accès humanitaire sécurisé. La communauté internationale doit agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire majeure.

Le conflit au Soudan a des répercussions bien au-delà de ses frontières. Les pays voisins sont également affectés par l’afflux de réfugiés et les tensions régionales. L’ONU appelle à une mobilisation collective pour mettre fin à cette crise.

Les efforts diplomatiques se multiplient pour trouver une solution pacifique. Cependant, la situation sur le terrain reste extrêmement volatile. Les civils continuent de souffrir des violences et des pénuries de ressources essentielles.

L’appel de M. Guterres résonne comme un cri d’alarme. Il est crucial que la communauté internationale prenne des mesures concrètes pour stopper l’afflux d’armes et soutenir les efforts humanitaires. Le sort de millions de personnes est en jeu. Source


La Troisième Guerre Mondiale : Une Menace Réelle ?

Face à un nouvel ordre mondial complexe, le géopolitologue Thierry de Montbrial, fondateur et président de l’Ifri, alerte sur le risque de conflit. Il souligne l’urgence pour l’Europe de se réformer en conséquence. Trois semaines après l’avènement d’une administration Trump qui brise tous les codes, le spécialiste des questions internationales, Thierry de Montbrial, explique comment nous sommes entrés dans une seconde guerre froide. Cette nouvelle ère est très différente de la précédente.

Montbrial met en lumière les tensions croissantes entre les grandes puissances. La Russie, la Chine et les États-Unis se livrent à une compétition féroce pour l’influence mondiale. Les conflits régionaux, comme ceux en Syrie et en Ukraine, illustrent cette lutte de pouvoir. Ces tensions pourraient dégénérer en un conflit mondial. Montbrial insiste sur la nécessité pour l’Europe de renforcer sa cohésion et sa capacité d’action.

Le géopolitologue évoque également la multiplication des guerres hybrides. Ces conflits, qui combinent des actions militaires conventionnelles avec des cyberattaques et des campagnes de désinformation, rendent la situation encore plus instable. Montbrial appelle à une vigilance accrue et à une coopération internationale renforcée pour faire face à ces nouvelles menaces. Source

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