Les chenilles processionnaires, ces petits êtres aux poils urticants, envahissent nos forêts et jardins. Du printemps à l’été, elles représentent un danger pour les hommes et les animaux. Comment les identifier et les éliminer ? L’Office national des forêts (ONF) appelle à la vigilance.
Les chenilles processionnaires sont les larves de papillons de nuit. Elles se divisent en deux espèces : Thaumetopoea processionea pour le chêne et Thaumetopoea pityocampa pour le pin. Leurs poils urticants peuvent provoquer des réactions allergiques sévères.
La chenille processionnaire du chêne est présente en Europe depuis la fin du XVIIIe siècle. En France, elle prolifère dans les forêts et les parcs urbains. Les œufs éclosent en avril, et les chenilles vivent en colonies dans des nids soyeux. Elles sortent en fin de journée pour se nourrir des feuilles de chêne.
Les chenilles processionnaires du pin construisent des nids en forme de fuseaux blancs. Dès mars, elles descendent de l’arbre pour s’enfouir dans le sol et se transformer en papillons. Leurs poils urticants restent dangereux pendant deux à trois ans.
Les allergies causées par ces chenilles peuvent être graves. Chez les animaux, l’ingestion peut entraîner une nécrose de la langue. Chez l’homme, les réactions peuvent aller de simples démangeaisons à des chocs anaphylactiques.
Pour se protéger, il est crucial d’éviter tout contact direct avec les chenilles et leurs nids. L’ONF recommande la prudence dans les zones infestées. Des traitements existent pour éliminer ces insectes, mais la vigilance reste la meilleure prévention.
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