Le cyclone Garance a frappé La Réunion le 28 février, causant la mort de cinq personnes et des dégâts considérables. L’arrêté reconnaissant l’état de catastrophe naturelle a été publié au Journal Officiel le 12 mars. Cependant, cette reconnaissance suscite une vive controverse parmi les élus locaux.
L’arrêté interministériel stipule que les 24 communes de l’île sont concernées par cette reconnaissance. Toutefois, seules deux communes, Sainte-Marie et Sainte-Rose, ont été retenues pour les dégâts causés par les vents cycloniques. Les autres communes sont uniquement reconnues pour les inondations, coulées de boue et houle. Cette distinction a provoqué une levée de boucliers parmi les élus réunionnais.
Manuel Valls, ministre des Outre-mer, a qualifié cette reconnaissance d’« insuffisante ». Il estime que le périmètre des sinistres couverts ne reflète pas la réalité des dévastations causées par Garance. Le ministre demande une saisine complémentaire de la commission pour tenir compte de la violence du cyclone. Les vents ont atteint des vitesses dépassant 215 kilomètres à l’heure, selon Météo-France.
Les sinistrés des 24 communes disposent désormais de 30 jours pour déclarer les dégâts à leurs assurances. Le processus d’indemnisation peut ainsi commencer. Cependant, les élus locaux dénoncent une inégalité de traitement. Ils soulignent que toutes les communes ont été touchées par les vents cycloniques, pas seulement Sainte-Marie et Sainte-Rose.
Le préfet de l’île a décrit La Réunion comme « défigurée » par le cyclone. Arbres arrachés, voitures emportées par les flots, routes et électricité coupées : les dégâts sont immenses. L’État a annoncé un déblocage de 200 millions d’euros pour venir en aide aux collectivités. Cette aide est essentielle pour la reconstruction, mais elle ne suffit pas à apaiser la colère des élus.
La situation reste tendue à La Réunion. Les élus continuent de plaider pour une reconnaissance plus juste des dégâts causés par Garance. Ils espèrent que la saisine complémentaire demandée par Manuel Valls permettra de corriger les inégalités de l’arrêté initial. Source 1 Source 2 Source 3
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