Une grenade a explosé mercredi 12 février dans un bar associatif de Grenoble, semant la panique parmi les clients. Le patron du bar, âgé de 56 ans, a affirmé aux enquêteurs être la cible de cet acte. Cependant, il n’a pas pu fournir d’explications sur les motivations des auteurs. Cet homme, déjà connu des services de police, compte 11 condamnations à son actif. Sa dernière condamnation, pour blanchiment, date de novembre 2024, et il a fait appel de cette décision.
Parallèlement, son fils de 28 ans a été placé en garde à vue jeudi, selon plusieurs sources proches du dossier. Il a été interpellé pour détention de cigarettes de contrebande, qu’il tentait de récupérer dans le bar malgré le périmètre de sécurité établi par la police. Relâché le soir même, il fait désormais l’objet d’une enquête préliminaire.
Le fils du patron du bar a un lourd passé judiciaire, avec 13 condamnations à son actif. Il a notamment été reconnu coupable du meurtre de Kevin et Sofiane en 2012 à Échirolles (Isère). Libéré de prison en 2023, il a ensuite été condamné pour des faits commis en détention, tels que violences, outrage et recel. Sa dernière condamnation remonte à avril 2024 pour subornation de témoin.
Ces événements soulèvent de nombreuses questions sur les motivations derrière l’attaque à la grenade et les liens éventuels entre les différentes affaires judiciaires impliquant le patron du bar et son fils. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour faire la lumière sur cette affaire complexe. Source
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