Enquête sur le financement des documentaires de Bernard-Henri Lévy par Arte

Une enquête pour prise illégale d’intérêts a été ouverte concernant le financement des documentaires de Bernard-Henri Lévy par Arte. Cette enquête fait suite à un signalement du député LFI Aymeric Caron. Ce dernier soupçonne une irrégularité dans les financements accordés par la chaîne à son président du conseil de surveillance. Bernard-Henri Lévy et Arte se défendent vigoureusement.

Le député Aymeric Caron a adressé un signalement à la justice le 5 février. Il met en cause la régularité et l’importance des financements accordés par Arte à Bernard-Henri Lévy. Ce dernier est président du conseil de surveillance de la chaîne depuis 1993. L’enquête a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de Paris.

Bernard-Henri Lévy a réagi en dénonçant une campagne de harcèlement. Il envisage de porter plainte pour dénonciation calomnieuse contre Aymeric Caron. De son côté, Arte affirme que le conseil de surveillance n’a aucune responsabilité éditoriale. La chaîne assure que le processus de sélection des programmes a été respecté. Arte insiste sur son indépendance éditoriale.

Aymeric Caron estime que Bernard-Henri Lévy a bénéficié d’un soutien substantiel de la chaîne. Entre 2011 et 2022, ce soutien s’élèverait à 750 000 euros. Le député mentionne également le financement du film « Le jour et la nuit » en 1997. En 2004, Arte a acquis les droits de diffusion du film « Bosna! » pour 68 700 euros. Bernard-Henri Lévy était coauteur et coréalisateur de ce film.

Dans un rapport parlementaire d’octobre, Aymeric Caron avait déjà soulevé des objections déontologiques. Il estimait que Bernard-Henri Lévy devait quitter ses fonctions en raison d’un conflit d’intérêts. Bernard-Henri Lévy se défend en affirmant qu’il n’a aucune responsabilité dans le choix des programmes. Il précise qu’il a renoncé à toute rémunération pour ses documentaires.

L’enquête en cours devra déterminer si les financements accordés à Bernard-Henri Lévy sont conformes aux règles. Cette affaire soulève des questions sur la transparence et l’indépendance éditoriale au sein des médias publics. Source 1 Source 2

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