Caroline Darian accuse son père de viol : une affaire bouleversante
Caroline Darian a porté plainte contre son père, Dominique Pelicot, pour « viol et tentative de viol » ainsi que pour « administration de substances psychoactives ». Ce dernier a été condamné à 20 ans de prison pour des actes similaires commis sur sa femme, Gisèle Pelicot.
Caroline Darian, fille de Dominique Pelicot, s’est exprimée sur BFMTV-RMC ce jeudi 13 mars. Elle se décrit comme « une victime invisible ». En mars, elle a déposé plainte contre son père pour divers chefs d’accusation, notamment « viol et tentative de viol », « agressions sexuelles », et « administration de substances psychoactives ».
« Je suis une victime invisible. J’ai été une victime invisibilisée dans ce dossier. C’est terrible, la justice me doit quelque chose », déclare-t-elle. Elle ajoute avoir besoin de réponses pour se reconstruire. « Il s’est passé des choses durant ces dizaines d’années », affirme-t-elle.
Dominique Pelicot a été condamné en décembre dernier à 20 ans de prison. Il est accusé d’avoir drogué, violé et livré sa femme à des inconnus pendant une dizaine d’années à Mazan, dans le Vaucluse. Ce procès a eu un retentissement international, mettant en lumière la question de la soumission chimique.
Caroline Darian estime que des photos retrouvées par les forces de l’ordre sont « éloquentes ». Ces clichés la montrent dénudée et inconsciente. Elle est persuadée d’avoir été abusée par son père. « Il s’est passé quelque chose avant et après ces photos », assure-t-elle.
Dominique Pelicot a toujours nié les agressions sexuelles sur sa fille. Caroline Darian, quant à elle, reste convaincue de sa culpabilité. « Tant que Dominique n’est pas mis au pied du mur avec une vérité tangible, il ne parle pas », dit-elle, qualifiant sa personnalité de « perverse ».
Trois mois après le procès, Caroline Darian espère que sa plainte sera prise au sérieux. « Est-ce qu’il n’est pas trop tard? », s’interroge-t-elle. Elle estime qu’il reste encore beaucoup à découvrir sur les agissements de son père.
Pendant l’audience, Caroline Darian a vu en Dominique Pelicot « quelqu’un qui contourne la vérité » et qui « ment systématiquement ». Elle ne le considère plus comme son père, comme elle l’explique dans son livre « Et j’ai cessé de t’appeler papa ».
Un procès en appel est prévu en octobre. Caroline Darian souligne que la question de l’inceste est difficilement abordable pour sa mère, Gisèle Pelicot. « Elle a traversé tellement de choses qu’encore aujourd’hui, pour elle, c’est inenvisageable », conclut-elle. Source
Témoignage Bouleversant : La Nièce de Joël Le Scouarnec Brise le Silence
Lors de la troisième semaine d’audiences, la première victime de l’ex-médecin est revenue sur des années de viols et d’agressions sexuelles dans un contexte d’omerta familiale. « Mon attirance pour les jeunes enfants s’est déclenchée avec ma nièce, cela devait être en 1985 ou 1986. Elle était très câlins, elle venait sur mes genoux. Mes relations avec mon épouse étaient dégradées. J’ai reporté ma sexualité sur cette petite fille. » C’est par ces mots que Joël Le Scouarnec avait tenté d’expliquer sa bascule dans la pédocriminalité lors d’un interrogatoire. « Elle a été l’élément déclencheur », avait ajouté l’ancien chirurgien. Aujourd’hui, cette petite fille prénommée Alexandra a 47 ans. « Ce n’est pas facile de se trouver première sur la liste, ce genre de liste », glisse-t-elle, émue, face à la cour criminelle du Morbihan, lundi 10 mars. D’une voix douce, cette mère de famille aux cheveux roux tirés en arrière revient sur une enfance passée à subir les viols et agressions sexuelles de son oncle : Alexandra est la fille de la sœur de Marie-France, l’ex-épouse de l’accusé de 74 ans. Les premiers faits dont elle se souvient remontent à ses 5 ans, « vers 1982-1983 ». Soit quelques années avant les dates données par Joël Le Scouarnec aux enquêteurs. Elle évoque une photo d’elle en robe d’été. Sous cette robe, elle portait « un nouveau maillot de bain bleu ».
« Dans mes premiers souvenirs, il me demande de lever ma robe pour que je montre mon maillot de bain. Et ça a été de plus en plus loin dans les actes. »
Alexandra, nièce de Joël Le Scouarnec devant la cour criminelle du Morbihan Les yeux embués derrière ses grandes lunettes, Alexandra marque une pause et décrit « l’introduction de son doigt dans mon sexe. Puis après, des cunnilingus, des caresses très appuyées ». Elle avait « 7 à 8 ans » lors des premières pénétrations imposées. Les viols ont lieu à chaque visite familiale, au cours de leçons de pianos que lui donnait Joël Le Scouarnec ou lors d’un cache-cache à sa communion.
Mais l’essentiel des passages à l’acte se faisait la nuit. « J’avais pris l’habitude de mettre la plus longue chemise de nuit que je pouvais avoir pour essayer de faire rempart. Ça n’a jamais marché », souffle-t-elle. Son oncle est allé jusqu’à lui « bâillonner la bouche » pour qu’elle se taise une fois où il l’avait agressée alors qu’elle dormait dans la même chambre que ses parents. Alexandra se demande aujourd’hui si son père n’avait pas été sédaté par l’ancien chirurgien, celui-ci ne s’étant pas réveillé alors qu’il avait « le sommeil très léger ».
Des problèmes de santé et de scolarité Elle assure que son agresseur, qui l’écoute attentivement depuis son box à quelques mètres d’elle, ne l’a jamais menacée pour qu’elle garde le silence. Mais « l’aura qu’il avait sur la famille » faisait qu’il était impossible pour elle de parler. Ses grands-parents paternels et maternels, issus d’un milieu ouvrier, admiraient cet homme au parcours brillant, à qui l’on demandait toujours « son avis », notamment concernant la santé du petit frère d’Alexandra, porteur d’une maladie génétique.
« J’avais cette sensation d’être prise dans une toile d’araignée avec une chape de silence pendant les agressions, les viols. Il me disait qu’il ne faisait rien de mal, que c’était notre secret. »
Alexandra, nièce de Joël Le Scouarnec devant la cour criminelle du Morbihan Son oncle allait jusqu’à la suivre lorsqu’elle se rendait aux toilettes, si bien qu’Alexandra s’est régulièrement retenue de faire pipi, développant des infections urinaires à répétition jusqu’à s’en « abîmer un rein ». Sa voix se tord lorsqu’elle évoque l’examen urinaire qu’elle a dû subir suite à ces infections. Cinq soignants ont dû la tenir. « Je hurlais, je pense que je n’étais pas loin de l’hystérie », relate-t-elle, alors que ses yeux s’embuent à nouveau. Elle a longtemps été en échec scolaire, redoublant deux fois, avant de reprendre des études pour être infirmière. « Je pense que je n’étais pas débile : j’étais juste perturbée par ce qui m’arrivait », lâche-t-elle.
Une victime désormais prescrite Alexandra finit par prendre ses distances avec son oncle à son adolescence, à 12 ou 13 ans. Elle confie ce qu’elle a vécu à sa mère dix ans plus tard, « en 2002-2003 », quand celle-ci se fâche définitivement avec sa sœur Marie-France.
« Votre mère ne vous a pas dit que vous pouviez déposer plainte ? »
Aude Buresi, présidente de la cour criminelle du Morbihan lors de l’audition d’Alexandra « Non » répond laconiquement Alexandra – sa mère a, elle aussi, été victime de son propre oncle.
Quelque temps après ces révélations, Alexandra contacte le 119 (service dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger). Elle donne le nom de son oncle, « sa fonction, là où il travaille, où il vit », rapporte-t-elle. Mais rien n’est fait. Elle parle alors d’agressions sexuelles par « honte » d’employer le mot viol et sans doute parce qu’elle n’est pas vraiment consciente qu’il s’agit du terme adéquat. L’interlocutrice au téléphone ne cherche pas plus loin et lui affirme que les faits sont prescrits. En réalité, ils pouvaient encore faire l’objet de poursuites. Malheureusement, lorsque Joël Le Scouarnec est enfin interpellé en mai 2017, les gendarmes lui apprennent qu’elle a désormais « le statut de victime prescrite ».
Sa colère est perceptible, face à tant d’années perdues, dans une famille où régnait l’omerta. Mais lorsqu’elle s’adresse à Joël Le Scouarnec, elle n’est plus la petite fille terrorisée et le regarde droit dans les yeux. Elle lui demande de faire « de vrais aveux avec LA vérité et non SA vérité », notamment au sujet de son ex-femme, Marie-France, lui demandant de reconnaître « sa complicité évidente ». Sur ce point, Joël Le Scouarnec reste muet, mais présente ses excuses à sa nièce, comme à toutes les autres victimes : « Tout ce qu’a dit Alexandra concernant toutes les agressions que j’ai pu commettre, les attouchements, les viols, je l’ai fait, et cela pendant tant d’années », reconnaît-il d’un trait, debout dans son box. Alexandra le fixe quelques instants, puis détourne le regard. Source
Un Père d’Élève en Détention pour Abus Pédophiles à Lucenay
Le père d’un élève de l’école Robert Doisneau de Lucenay, dans le sud du Beaujolais, a été placé en détention provisoire fin janvier. Les soupçons d’abus pédophiles pèsent lourdement sur lui. Les faits se seraient produits en dehors de l’établissement scolaire.
L’homme, soupçonné d’agressions sexuelles et de viols, aurait approché plusieurs dizaines d’enfants. L’école maternelle et élémentaire Robert Doisneau, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Lyon, est au cœur de cette affaire. Selon une information du Progrès, confirmée au Figaro par plusieurs sources proches du dossier, le suspect a été déféré et placé en détention provisoire le 31 janvier dernier, après sa garde à vue.
L’enquête, menée par la gendarmerie d’Anse, se poursuit sous commission rogatoire. La procureur de la République de Villefranche-sur-Saône, Laetitia Francart, précise que l’objectif est de déterminer le nombre exact de victimes. Les faits se seraient déroulés hors de l’enceinte scolaire, selon plusieurs sources proches du dossier.
La maire de la commune, Valérie Dugelay, insiste sur le fait qu’aucun incident ne s’est produit pendant les heures de classe ni durant le temps périscolaire. Les gendarmes cherchent actuellement à identifier les victimes potentielles. L’affaire soulève de nombreuses questions et inquiétudes au sein de la communauté. Source
Viol à domicile à Bergues : un homme condamné, mais des doutes subsistent
À Bergues, une affaire de viol a récemment secoué la communauté locale. Une femme handicapée mentale a porté plainte contre son ex-concubin pour un viol commis à domicile. Ce dernier a reconnu les faits, ce qui a conduit à sa condamnation. Cependant, l’affaire ne s’arrête pas là. La victime avait également déposé plainte pour une douzaine de viols survenus dans les remparts de Bergues. Malheureusement, ce dossier a été classé sans suite, laissant planer des doutes sur la justice rendue.
Les remparts de Bergues, lieu historique et emblématique de la ville, sont désormais entachés par ces accusations. La victime, déjà fragilisée par son handicap, a dû faire face à une double épreuve : subir des violences et voir une partie de ses plaintes ignorées. Cette situation soulève des questions sur la manière dont les autorités traitent les affaires de violences sexuelles, en particulier lorsque les victimes sont vulnérables.
La condamnation de l’ex-concubin pour le viol à domicile est une première étape vers la justice. Néanmoins, le classement sans suite des autres plaintes laisse un goût amer. Les remparts de Bergues, témoins silencieux de ces actes, rappellent l’importance de prendre en compte toutes les voix, même les plus fragiles. La communauté locale attend des réponses et espère que justice sera pleinement rendue. Source
Un professeur incarcéré pour viols sur mineur perd son salaire
Un enseignant de physique-chimie d’un collège des Hauts-de-Seine a tenté de forcer l’académie de Créteil à lui verser sa rémunération malgré son incarcération pour viols sur mineur. Cependant, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rejeté sa demande.
L’enseignant, incarcéré pour des faits graves, avait saisi la justice pour obtenir le paiement de son salaire. Il estimait que son incarcération ne devait pas interrompre le versement de sa rémunération. Néanmoins, la rectrice de l’académie de Versailles avait décidé de cesser les paiements dès qu’elle avait appris son incarcération. Elle avait invoqué une « absence de service fait » pour justifier cette décision.
Le tribunal administratif a tranché en faveur de l’académie. Il a jugé que l’enseignant ne pouvait pas prétendre à une rémunération alors qu’il était dans l’incapacité d’exercer ses fonctions. Cette décision met fin à une bataille juridique qui durait depuis plusieurs mois.
Cette affaire soulève des questions sur les droits des fonctionnaires incarcérés. En effet, la suspension de salaire est une mesure rarement appliquée. Elle nécessite une décision administrative motivée par des faits graves. Dans ce cas, les viols sur mineur ont été considérés comme suffisamment graves pour justifier cette mesure.
L’enseignant, quant à lui, pourrait faire appel de cette décision. Toutefois, les chances de succès semblent minces. La justice a clairement indiqué que l’incarcération pour des faits aussi graves ne permettait pas de maintenir une rémunération.
Cette affaire rappelle l’importance de la responsabilité des enseignants. Ils doivent non seulement assurer leur mission éducative, mais aussi respecter les lois. Les viols sur mineur sont des actes inacceptables qui doivent être sévèrement punis. Source
Viols sur ses compagnes : 15 ans de réclusion pour un Nancéien
L’avocat général avait requis 17 ans de réclusion. Défendu par Me Vaxelaire, l’accusé, un Nancéien de 36 ans, prénommé Thierry, a été condamné ce lundi par la cour criminelle de Meurthe-et-Moselle à 15 ans de réclusion. L’homme était jugé pour des viols commis en 2012 et entre 2014 et 2020 sur Marion, Anaïs et Lucie (*), trois de ses ex-compagnes. Il était également poursuivi, pour deux d’entre elles, pour des « viols par un tiers imposé par un conjoint », des violences et des menaces de mort.
Au terme de ses réquisitions, Christophe Leroux, ce lundi, a réclamé 17 ans de réclusion. L’avocat général a dans un premier temps salué le courage des victimes. Il a souligné la gravité des faits et l’impact durable sur les victimes. Me Vaxelaire, l’avocat de la défense, a plaidé pour une peine plus clémente, mettant en avant des circonstances atténuantes.
Le procès a duré trois jours, durant lesquels les témoignages des victimes ont été poignants. Marion, Anaïs et Lucie ont raconté les violences subies et les séquelles psychologiques qui en découlent. Leur courage a été salué par la cour et les observateurs. Thierry, quant à lui, a nié les faits tout au long du procès, affirmant que les relations étaient consenties.
La décision de la cour a été accueillie avec soulagement par les victimes et leurs proches. Cependant, certains estiment que la peine aurait pu être plus sévère. La condamnation de Thierry marque une étape importante dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle envoie un message fort aux auteurs de tels actes. Source
Double Suicide à Tréauray : Un Ancien Directeur d’École Visé par des Plaintes
Le jeudi 6 mars 2025, une découverte macabre a secoué la vallée de Tréauray. Deux corps ont été retrouvés dans une retenue d’eau, à la frontière entre Brec’h et Pluneret. Les victimes, un couple d’octogénaires résidant à Sainte-Anne d’Auray, ont laissé derrière eux une voiture stationnée près des lieux. Une enquête de gendarmerie a rapidement été ouverte pour élucider les circonstances de leur décès. Les investigations ont permis d’écarter toute hypothèse criminelle. Le parquet de Lorient a confirmé qu’il s’agissait d’un double suicide.
L’homme, âgé de 82 ans, faisait l’objet de plaintes pour des faits à caractère sexuel. Le vice-procureur Éric Pouder a confirmé qu’une enquête était en cours pour agressions sexuelles et viols sur mineures de moins de quinze ans. Plusieurs plaintes ont déjà été déposées, et d’autres sont en attente. Les faits reprochés concernent un ancien directeur d’école primaire, également enseignant. Les plaintes ont été déposées notamment à la gendarmerie d’Étel et à Pluneret, où les faits auraient été commis.
L’octogénaire, présumé innocent, a enseigné dans le pays d’Auray, notamment à l’école Sainte-Anne d’Étel, de 1969 à 1976. Retraité de l’enseignement depuis 2008, il avait également été adjoint au maire de Sainte-Anne d’Auray de 2001 à 2008. Un collectif de victimes de l’école d’Étel est actuellement en cours de création. Source
Viol à Distance : Comment Georges Stinis a Orchestré des Agressions depuis sa Cellule
Georges Stinis, détenu au centre pénitentiaire de Châteauroux, a réussi à organiser un viol à distance en utilisant des clés de connexion Internet. Condamné en février 2025, il n’a pas fait appel de la décision. La cour d’assises de l’Indre l’a condamné à trente ans de réclusion criminelle pour un viol et trois tentatives de viol par l’intermédiaire d’un tiers, assortis d’une période de sûreté de vingt ans.
En janvier 2021, une Indrienne a été violée chez elle par un homme pensant participer à un scénario. Georges Stinis, détenu au moment des faits, a fomenté cette agression depuis sa cellule. La victime, une ancienne petite amie de Stinis, a été ciblée via un faux profil sur le site coco.gg. La présidente de la cour a souligné une stratégie particulièrement élaborée.
Le site coco.gg, un « chat sans inscription », a été fermé par les autorités le 25 juin 2024. Ce site a été cité dans de nombreuses affaires judiciaires, notamment celle de Dominique Pélicot, qui avait incité des hommes à violer son épouse.
Georges Stinis possédait une unité centrale légalement détenue en détention. Cependant, les clés de connexion Internet étaient illégales. L’enquête a révélé dix-huit pseudonymes sur coco.gg, utilisés pour se faire passer pour son ex-petite amie. L’administration pénitentiaire précise que les détenus ne sont pas autorisés à avoir accès à Internet. Tout matériel informatique en cellule fait l’objet de scellés de sécurité et d’un inventaire régulier.
L’origine des clés Internet reste floue, mais la procédure a mis en évidence l’achat d’un téléphone via un codétenu. Lors de la perquisition en 2021, Georges Stinis a été sanctionné pour recel de bien provenant d’un délit. L’administration pénitentiaire rappelle que les outils informatiques sont des vecteurs privilégiés pour l’acquisition de connaissances, mais doivent respecter des impératifs de sécurité.
Les viols et tentatives de viol instigués par Georges Stinis s’ajoutent à la longue liste de violences commises via coco.gg. Ce site a été fermé après une enquête ouverte en décembre 2023 par la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée. Le parquet de Paris avait fait état de 23.051 procédures judiciaires ouvertes en lien avec cette plateforme. Source
Harvey Weinstein Réclame un Nouveau Procès : Quelle Suite pour l’Affaire ?
Harvey Weinstein, l’ancien magnat d’Hollywood aujourd’hui emprisonné pour viol, a demandé mercredi à un juge new-yorkais de réexaminer son nouveau procès pour agressions sexuelles prévu mi-avril. L’ex-producteur, âgé de 72 ans et atteint de leucémie, souhaite que son affaire soit étudiée avec un « œil neuf ».
Weinstein, qui a dominé le cinéma hollywoodien pendant des décennies, doit être rejugé après l’annulation en avril dernier de sa condamnation à 23 ans de prison. Cette décision de la cour d’appel de New York concernait le viol de l’actrice Jessica Mann et l’agression sexuelle de l’assistante de production Mimi Haleyi.
Mercredi, Weinstein est arrivé en fauteuil roulant à la cour d’assises de New York. Bien qu’il n’ait pas pris la parole, son avocate Jennifer Bonjean a plaidé pour un réexamen complet de l’affaire. Le juge Curtis Farber a confirmé que tout sera réexaminé. La sélection du jury débutera le 15 avril, et le procès commencera le 22 avril.
Arthur Aidala, un autre avocat de Weinstein, a déclaré que la transcription du précédent procès et les décisions du juge devraient être mises à la poubelle. Il a également affirmé que les relations étaient consenties, niant ainsi l’existence de victimes.
L’accusation prévoit de faire témoigner environ 25 personnes. Les débats pourraient durer plus d’un mois. Initialement prévu pour novembre dernier, ce nouveau procès a été reporté après une nouvelle inculpation de Weinstein pour une agression sexuelle présumée en 2006. Il a plaidé non coupable et réclamé un procès séparé.
Malgré sa maladie et l’annulation du premier verdict, Weinstein reste incarcéré. En 2023, un tribunal de Los Angeles l’a condamné à 16 ans de prison pour un autre viol et deux agressions sexuelles. Les révélations en 2017 sur ses agissements avaient déclenché le mouvement MeToo, avec plus de 80 femmes l’accusant de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol. Source
Arrestation de l’ex-organisateur de Miss Rwanda aux États-Unis
Au Rwanda, une affaire secoue le pays. Dieudonné Ishimwe, ancien organisateur de Miss Rwanda, a été arrêté aux États-Unis. Condamné à cinq ans de prison pour viols et sollicitations sexuelles sur d’anciennes candidates, il résidait illégalement au Texas.
Le service de l’immigration et des douanes américaines a confirmé l’arrestation de Dieudonné Ishimwe, connu sous le nom de « Prince Kid », à Fort Worth. L’homme de 38 ans vivait sans autorisation aux États-Unis.
En octobre 2023, la Haute Cour de Kigali l’avait condamné en son absence pour viols et sollicitations de faveurs sexuelles. Ces accusations remontent à 2022, portées par d’anciennes candidates du concours de beauté.
Les autorités américaines précisent que Dieudonné Ishimwe est entré légalement aux États-Unis, sans donner de détails sur la date de son arrivée. Il a ensuite violé les conditions de son admission. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui en octobre 2024, un an après sa condamnation.
Dieudonné Ishimwe reste en détention en attendant son expulsion vers le Rwanda. Depuis l’éclatement de l’affaire en 2022, aucune nouvelle édition du concours de Miss Rwanda n’a été organisée. Source
Procès à Nîmes : Un homme de 68 ans accusé de viols sur mineure
Le procès d’un homme de 68 ans, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur sa belle-fille mineure et son ex-compagne, s’est ouvert ce lundi à la cour d’assises de Nîmes. Les faits, qui remontent à plus de dix ans, révèlent un climat de violences sexuelles et de silence imposé.
L’affaire éclate en décembre 2011, lorsque la mère de la victime, alors âgée de 15 ans, porte plainte contre son ex-compagnon après les révélations de sa fille. Celle-ci décrit des années d’abus commis entre ses 13 et 15 ans, sous l’emprise de l’alcool. Des photos et vidéos des viols, filmés par l’accusé, ont été découvertes sur son téléphone portable.
Lors de ses auditions, la victime a raconté comment son beau-père profitait de son sommeil pour la violer, après l’avoir fait boire. Elle a également évoqué des massages dégénérant en attouchements et en pénétrations. Malgré ses révélations, elle a initialement menti aux autorités, sous la pression de sa mère, qui craignait de perdre leur logement et leur stabilité financière.
La mère de la victime, également présente à la barre, a exprimé son regret de ne pas avoir cru sa fille dès les premières révélations. Elle a reconnu avoir demandé à sa fille de mentir pour éviter un scandale familial. Elle a également déposé plainte pour viol contre son ex-compagnon, décrivant des pratiques sexuelles violentes, notamment l’introduction d’objets dans son vagin.
L’accusé, ancien chauffeur routier, a d’abord nié les faits avant de reconnaître partiellement certains actes. Il a admis avoir caressé sa belle-fille et avoir eu des relations sexuelles avec elle, affirmant qu’elle « se laissait faire ». Il a également reconnu avoir introduit une carotte dans le vagin de son ex-compagne, une pratique qu’il qualifie de « jeu sexuel ».
L’expertise psychiatrique de 2015 révèle un homme immature, sujet à des pulsions, mais sans trouble psychiatrique majeur. Les experts ont souligné son manque d’empathie et sa tendance à considérer les femmes comme des objets. L’accusé, qui a eu plusieurs relations simultanées, a reconnu avoir trompé ses compagnes et avoir eu recours à des prostituées.
À la barre, la victime, aujourd’hui âgée de 30 ans, a livré un témoignage poignant. Elle a décrit les violences subies et leurs conséquences psychologiques, notamment des cauchemars récurrents et des difficultés dans ses relations intimes. « Je ne savais pas si je n’allais pas me faire tuer si je bougeais », a-t-elle déclaré.
La décision de justice est attendue après plusieurs jours de procès. Source
Viols en salle de réveil : l’infirmier relaxé, la victime sidérée
Une patiente de l’hôpital du Gier accuse un infirmier de viols en salle de réveil. Les faits remontent à décembre 2017. Après une intervention chirurgicale sous anesthésie générale, la victime affirme avoir senti les doigts de l’infirmier la pénétrer à deux reprises. L’ADN de l’infirmier, retrouvé au fond de son vagin, semblait accablant. Pourtant, la défense a réussi à semer le doute.
L’avocat de l’infirmier a évoqué la présence d’un mystérieux brancardier et le cocktail de médicaments administré à la plaignante. Ces éléments ont suffi à obtenir une relaxe. Au tribunal correctionnel, les versions divergent. L’infirmier, sidéré par le dépôt de plainte, nie les faits. La victime, quant à elle, exprime son désarroi face au corps médical qui ne l’a pas crue.
Cette affaire soulève des questions sur la crédibilité des victimes sous anesthésie. Un viol digital dans une salle de réveil paraît aberrant, mais les preuves ADN compliquent le débat. La justice a tranché en faveur de l’infirmier, laissant la victime dans l’incompréhension. Source
« Après la nuit » : La Mini-Série Qui Brise le Silence des Victimes de Viols
La mini-série franco-belge « Après la nuit » diffusée sur France 2 donne la parole aux victimes d’agressions sexuelles. Une première en fiction française, selon Charlie Bruneau et Raphaël Lenglet, les acteurs principaux. Dans une station balnéaire, quatre femmes sont victimes du même violeur. Avec l’aide d’une jeune gendarme, elles enquêtent sur leur agresseur et brisent le silence autour du viol. Rencontre avec les deux acteurs principaux : Charlie Bruneau et Raphaël Lenglet.
Raphaël, vous incarnez un ancien policier alcoolique, tandis que Charlie joue une épouse docile, victime du violeur. Pourquoi ces rôles ?
Raphaël Lenglet : Après un rôle solaire dans « Candice Renoir », je cherchais un personnage plus complexe, marqué par la vie. Ce n’était pas un coup de cœur immédiat, mais les discussions avec Indra Siera, le réalisateur, m’ont aidé à comprendre cet homme qui tente de se sauver lui-même.
Charlie Bruneau : Mon personnage, Stéphanie, est une transfuge de classe qui choisit de se soumettre dans sa nouvelle famille et de se taire sur son viol. Elle réalise rapidement que cette décision la muselle.
Dans la série, vous êtes frère et sœur. Comment avez-vous construit cette relation ?
Raphaël Lenglet : Nous nous connaissons depuis longtemps. Cette complicité a facilité notre jeu, malgré le peu de dialogues.
Charlie Bruneau : Exactement ! Raphaël a été un véritable soutien dans la construction de mon personnage. Sa présence a rendu tout plus facile.
Raphaël Lenglet : Le silence est rarement assumé en fiction française. Ici, nous avons pu explorer ce registre : ressentir sans commenter. Avec Charlie, c’était un vrai plaisir.
La série met en avant la libération de la parole des victimes, une nouveauté en fiction.
Charlie Bruneau : Le point de vue est inhabituel. Nous sommes vraiment du côté des victimes dans leur combat pour s’en sortir.
Raphaël Lenglet : La série montre le chemin à parcourir. Le discours des policiers sur Nafissa, jouée par Myriam Bourguignon, est encore trop fréquent. Rien ne justifie qu’une femme se fasse agresser.
La série ne se limite pas au viol. Elle parle de résilience et de dépassement des épreuves.
Raphaël Lenglet : Elle transcende l’enquête pour parler du vécu des victimes, avec sensibilité.
Charlie Bruneau : C’est une série sur la sororité et la cohésion. Je pense que l’avenir de l’humanité réside dans l’union, surtout en ces temps difficiles. Restons groupés, comme les quatre protagonistes ! Source
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