Une ex-espionne russe infiltrée au cœur du nucléaire français

Le Tribunal administratif de Versailles a rendu une décision surprenante le 31 janvier. Une citoyenne franco-russe, employée par Orano, a contesté le refus du Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire (CoSSeN) de lui accorder l’habilitation « secret ». Cette décision a entraîné son licenciement. Depuis 2019, les salariés de l’industrie nucléaire subissent une enquête administrative annuelle. Tous les employés, y compris les sous-traitants, travaillant dans une installation nucléaire civile sont soumis à cette vérification. L’objectif est de s’assurer que les antécédents et le comportement des individus sont compatibles avec leurs fonctions.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité nucléaire en France. Comment une ex-espionne russe a-t-elle pu travailler au cœur de l’industrie nucléaire française ? Les enquêtes administratives sont-elles suffisantes pour garantir la sécurité des installations nucléaires ? Le cas de cette employée met en lumière les failles potentielles du système de sécurité.

Le CoSSeN, créé en 2019, est responsable de la sécurité des installations nucléaires. Il mène des enquêtes pour vérifier les antécédents des employés. Cependant, cette affaire montre que des individus avec des antécédents douteux peuvent passer entre les mailles du filet. La décision du Tribunal administratif de Versailles pourrait avoir des répercussions importantes sur les procédures de sécurité dans l’industrie nucléaire.

Cette histoire interpelle sur la vigilance nécessaire dans un secteur aussi sensible que le nucléaire. Elle pose également des questions sur l’efficacité des enquêtes administratives. Les autorités devront peut-être revoir leurs méthodes pour éviter de telles situations à l’avenir. Qu’en pensez-vous ? Laissez un commentaire pour partager votre avis.

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