À Hyères, du 13 au 17 mai, l’hôpital Renée Sabran transforme son quotidien en y insufflant une énergie artistique inédite. Cette première édition de la semaine Arts et Culture s’inscrit dans la volonté affirmée des Hospices Civils de Lyon d’humaniser les soins. Expositions, ateliers, concerts : l’art devient ici un levier de dialogue, d’apaisement et de lien social.
Tout commence mardi 13 mai avec le vernissage de l’exposition “Atelier Musée. De l’écriture à l’illustration”. Ce projet collaboratif unit les sensibilités de patients, d’élèves du lycée professionnel Golf-Hôtel de Hyères et d’artistes. Les textes rédigés par les patients, inspirés des œuvres du musée du Niel, prennent vie sous forme de zines illustrés, fruits d’une créativité partagée et soignée.
Le samedi 17 mai, l’Orchestre et Chœur des Hospices Civils de Lyon célèbre ses 25 ans. Né de l’initiative de trois jeunes médecins musiciens, l’ensemble enchaîne les représentations dans les hôpitaux depuis 1999. À 11h, les déambulations musicales investiront les pavillons de Renée Sabran, avant un concert symphonique à 15h30 dans le parc. Le programme : Tableaux d’une exposition de Moussorgski et Danzón n°2 de Márquez.
La journée s’achèvera avec la Nuit européenne des musées au musée du Niel. Les visiteurs pourront explorer en nocturne l’exposition Dubuffet et les Magiciens, un voyage au cœur de l’art brut, ouvert aussi aux publics hospitaliers.
Ce dialogue inédit entre art et soin s’inscrit dans une dynamique inclusive portée par les HCL. En transformant les espaces de santé en lieux d’expression culturelle, Renée Sabran ouvre de nouvelles perspectives de résilience et d’humanité.
Et vous, pensez-vous que l’art peut adoucir l’hôpital ? Partagez votre avis en commentaire.
Sur le même sujet:
Renée Sabran : Quelle importance pour la nomination du Pr Laurent MELY et l’alliance avec l’Université de Toulon ?
Comment le partenariat patient transforme les pratiques à l’hôpital Renée Sabran ?
Andy Warhol : Une exposition inédite à découvrir au Musée La Banque d’Hyères
Big Eyes: Quand l’art est à la fois une prison et une libération