De la Bosnie à la Macédoine et jusqu’en Croatie, une vague de protestations étudiantes sans précédent déferle sur les Balkans. Après la Serbie, les manifestations se propagent désormais en Croatie, en Slovénie, en Macédoine, en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro. Leur cible commune : la corruption des gouvernements. Ce mouvement d’une ampleur inédite rassemble des milliers de personnes sous le slogan « Un seul monde, un seul combat », rédigé en caractères cyrilliques serbes.
À Ljubljana, capitale slovène, des milliers de manifestants ont défilé mercredi pour exprimer leur solidarité avec les étudiants serbes. Ils réclament également des excuses de leur maire, Zoran Jankovic, d’origine serbe, qui a soutenu le président Vucic. Des manifestations similaires ont eu lieu à Maribor, la deuxième ville du pays. La Slovénie, qui a quitté la Yougoslavie en 1991 et rejoint l’Union européenne en 2004, voit ainsi ressurgir des tensions internes.
En Croatie, des rassemblements et cortèges de solidarité ont également eu lieu à Zagreb et dans d’autres villes. Les étudiants croates se joignent à leurs homologues serbes pour dénoncer la corruption et exiger des réformes. Ce mouvement transfrontalier montre une solidarité nouvelle entre les jeunes des Balkans, unis contre les abus de pouvoir.
Les manifestations se multiplient également en Macédoine, en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro. Partout, les étudiants réclament justice et transparence. Ce mouvement pourrait marquer un tournant dans la région, où la corruption reste un problème majeur. Les jeunes, fatigués des promesses non tenues, prennent désormais leur avenir en main. Source
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