La circulation inter-files pour les motos est désormais autorisée dans toute la France. Depuis le samedi 11 janvier, cette pratique longtemps expérimentée dans une vingtaine de départements a été intégrée au Code de la route. Une avancée majeure pour les deux et trois roues motorisés, mais sous conditions strictes.
Ce que dit la réglementation
Les motos et scooters de moins d’un mètre de large peuvent circuler entre les files, mais uniquement lorsque les autres véhicules sont à l’arrêt ou roulent à vitesse réduite, en dessous de 50 km/h. Cette pratique est autorisée sur les routes et autoroutes comportant au moins deux fois deux voies avec un terre-plein central, où la vitesse est limitée entre 70 et 130 km/h. Cependant, en cas de neige, verglas ou espace insuffisant entre les voitures, l’inter-files est strictement interdit.
Les motards doivent respecter une vitesse maximale de 50 km/h lorsqu’ils circulent entre les files, une limite abaissée à 30 km/h si l’une des files est complètement immobilisée. Forcer le passage ou ignorer ces limites expose les contrevenants à une amende de 135 euros et au retrait de trois points sur le permis de conduire.
Une victoire pour les motards
Le décret publié par le gouvernement encadre cette pratique et met fin à des années d’incertitude. Pour les motards, c’est une reconnaissance attendue et un soulagement. L’inter-files, lorsqu’elle est pratiquée dans le respect des règles, fluidifie le trafic et réduit les risques d’embouteillages. Cependant, le gouvernement rappelle que cette liberté s’accompagne de responsabilités : un non-respect des conditions peut entraîner des sanctions sévères.
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