Un champion de moto condamné pour viols sur mineure, un père condamné pour soumission chimique, une adolescente enlevée et violée à Nersac, et un procès retentissant dans le tennis français.

Scandale à Bétharram : Bayrou savait-il vraiment ?

Le pensionnat Notre-Dame-de-Bétharram, situé près de Pau, est au cœur d’un scandale retentissant. Plus de cent plaintes ont été déposées par d’anciens élèves, dénonçant des violences physiques et des agressions sexuelles commises par des prêtres et des surveillants. Malgré l’ampleur des accusations, François Bayrou, qui y a scolarisé ses enfants, affirme n’avoir rien su. Cependant, des documents et témoignages recueillis par Mediapart contredisent cette version.

Depuis octobre 2023, un collectif d’anciens élèves, aujourd’hui adultes, a vu le jour. Leurs témoignages, qui couvrent une période allant des années 1950 aux années 2010, sont accablants. Ils décrivent des violences physiques, des agressions sexuelles et des actes pédocriminels perpétrés par des membres du personnel, voire entre résidents. Ces révélations ont conduit à l’ouverture d’une enquête par le procureur de la République.

François Bayrou, figure politique influente, a toujours défendu l’institution catholique. Il a scolarisé ses enfants à Notre-Dame-de-Bétharram et a souvent vanté les mérites de cet établissement. Pourtant, les documents et témoignages recueillis par Mediapart montrent qu’il était informé des abus. Ces éléments remettent en question sa crédibilité et soulèvent des interrogations sur son rôle dans cette affaire.

Les victimes, désormais adultes, réclament justice et réparation. Elles espèrent que la lumière sera faite sur ces années de souffrance et que les responsables seront punis. L’enquête en cours devrait permettre de faire éclater la vérité et de rendre justice aux victimes. Source


Madagascar légalise la castration chirurgicale pour lutter contre les viols de mineurs

Madagascar a pris une mesure radicale pour lutter contre les viols de mineurs. En 2023, 673 cas de viols sur mineurs ont été enregistrés, avec une moyenne de quatre viols signalés par jour en janvier 2024. De plus, Madagascar figure parmi les dix premiers pays au monde pour la pédopornographie en ligne. Face à cette situation alarmante, l’État insulaire a légalisé la castration chirurgicale des violeurs d’enfants.

Cette décision a suscité une vive controverse. Plusieurs organisations dénoncent une punition cruelle et une atteinte à la dignité humaine. Elles estiment que cette mesure est disproportionnée et inhumaine. Jusqu’à présent, aucune castration n’a été pratiquée. Les professionnels de la santé, quant à eux, refusent de s’exprimer publiquement sur le sujet.

La légalisation de la castration chirurgicale soulève des questions éthiques et juridiques. Les défenseurs des droits de l’homme s’inquiètent des conséquences de cette mesure sur les droits fondamentaux des individus. Ils craignent que cette punition ne soit utilisée de manière abusive et arbitraire.

Le débat est loin d’être clos. Les autorités malgaches affirment que cette mesure est nécessaire pour protéger les enfants et dissuader les agresseurs potentiels. Cependant, les critiques estiment que des solutions alternatives, telles que des programmes de réhabilitation et de prévention, seraient plus efficaces et respectueuses des droits humains. Source


Jean-Pierre Dartevelle : Un Procès pour Viols qui Ébranle le Tennis Français

Jean-Pierre Dartevelle, ancien numéro 2 de la Fédération française de tennis, comparaît actuellement devant la cour criminelle du Doubs. Accusé de viol par une femme de 48 ans sa cadette, les témoignages s’enchaînent pour éclairer cette affaire troublante.

À Besançon, la cour criminelle du Doubs examine les faits reprochés à Jean-Pierre Dartevelle, 74 ans. La plaignante, Amandine B., avait entre 17 et 19 ans au moment des faits, entre septembre 2016 et mars 2018. Elle aurait subi une trentaine de viols durant cette période.

Amandine B., ancienne joueuse de tennis prometteuse, a témoigné mercredi 12 février. Aujourd’hui âgée de 25 ans, elle a exprimé ses regrets d’avoir répondu à un message d’anniversaire de Dartevelle sur les réseaux sociaux. « Après, il n’y a pas eu un seul jour sans message à caractère sexuel », a-t-elle déclaré. Elle a décrit les premiers viols, survenus dans le cabinet de Dartevelle, dentiste de profession. « C’est lui qui me déshabille. Il prend mes mains et il les met dans son pantalon. Je les enlève deux fois, il les remet », a-t-elle raconté. Un rapport sexuel non protégé a suivi. « Je ne pensais qu’à une chose : que ça se termine. J’éprouvais du dégoût envers lui. J’ai eu peur d’en parler, j’ai gardé ça pour moi, je ne savais pas comment faire », a-t-elle expliqué, révélant plusieurs tentatives de suicide.

Stéphane B., le père de la plaignante, a également témoigné. Ancien membre de la Ligue de tennis de Franche-Comté, il a exprimé sa confiance initiale en Dartevelle, qu’il considérait comme un « exemple au niveau national ». Rongé par la culpabilité, il a déclaré : « Après avoir appris ce qui se passait, je pensais que ce n’était pas possible. C’est un pervers narcissique, il a piégé ma fille. Après coup, j’ai tout coupé avec la Ligue, j’ai démissionné. »

La défense conteste le choc post-traumatique de la plaignante, qui aurait conduit à ses tentatives de suicide. Jean-Pierre Dartevelle doit témoigner ce jeudi 13 février. Source


Enlèvement et viol d’une adolescente à Nersac : la commune sous le choc

Le matin du 31 janvier, une adolescente de 17 ans a été enlevée et violée alors qu’elle se rendait à son bus scolaire à Nersac, en Charente. L’agresseur, toujours en fuite, est activement recherché par les forces de l’ordre. La petite commune de 2 300 habitants est aujourd’hui plongée dans l’inquiétude, mais refuse de céder à la panique.

Devant la supérette, une habitante exprime son désarroi : « C’est dramatique et très triste ! Jamais je n’aurais pensé qu’une ado puisse être agressée ainsi sur le chemin du lycée. Elle aurait pu mourir. Notre commune est pourtant tranquille… » Chez le coiffeur, les clients sont plus interloqués que choqués. « Mes clients ne comprennent pas. Ils pensent à la victime et à leurs enfants, mais n’osent peut-être pas exprimer leur peur », confie le coiffeur. Au bar, un habitant souligne : « C’est stressant. Ça peut arriver partout. Pourtant, les gendarmes patrouillent beaucoup. Je les vois passer deux fois par jour. »

L’adolescente a été menacée avec un couteau avant d’être emmenée de force. Les habitants de Nersac, bien que secoués par cet événement, tentent de maintenir leur quotidien. Les forces de l’ordre redoublent d’efforts pour retrouver l’agresseur et rassurer la population. Source


Rugbymen Condamnés pour Viol Collectif : Trois Joueurs Restent en Prison

La justice a tranché lundi 10 février à Bordeaux. Trois rugbymen, condamnés à plus de dix ans de prison pour un viol collectif en 2017, resteront derrière les barreaux. Leur demande de libération a été rejetée, suscitant un débat intense sur la gravité des faits reprochés.

Loïck Jammes et Denis Coulson, condamnés à 14 ans de réclusion, ainsi que Rory Grice, à 12 ans, contestent les faits. Ils attendent leur procès en appel. Leur avocate, Me Anne Cadiot-Feidt, a souligné que cette décision n’était pas surprenante, compte tenu de la gravité des accusations et des peines prononcées.

L’avocate générale avait requis leur maintien en détention en janvier. Elle avait argumenté qu’une remise en liberté sous contrôle judiciaire, un mois après leur condamnation, serait incomprise par l’opinion publique. Me Cadiot-Feidt a ajouté que cette demande était cohérente avec la défense des accusés, qui se considèrent innocents.

Les trois rugbymen ont toujours admis avoir eu des relations sexuelles avec la jeune femme, étudiante à l’époque. Cependant, ils affirment que ces relations étaient consenties. Chris Farrell et Dylan Hayes, également impliqués, ont été condamnés à des peines plus légères pour non-intervention.

Cette affaire soulève des questions sur la justice et la réinsertion des condamnés. Les débats continuent de diviser, entre ceux qui estiment que la justice doit être implacable et ceux qui plaident pour une présomption d’innocence renforcée. Source


Viol d’une handicapée mentale : Jacques Achard condamné à six ans de prison

La cour criminelle de Côte-d’Or a rendu son verdict ce mardi, condamnant Jacques Achard à six ans de prison pour le viol d’une handicapée mentale à Nuits-Saint-Georges en 2019. L’accusé a été reconnu coupable du viol sur une trentenaire handicapée mentale, un crime commis en janvier 2019.

L’avocate générale avait requis une peine plus sévère, demandant dix ans de prison ferme avec incarcération immédiate. Cependant, les juges ont décidé de réduire la peine à six ans. Malgré cette condamnation, Jacques Achard est reparti libre du palais de justice. En effet, aucun mandat de dépôt n’a été ordonné par les cinq juges de la Cour criminelle.

Cette décision suscite des interrogations sur la justice rendue dans ce type d’affaires. La victime, une femme vulnérable en raison de son handicap mental, mérite une protection particulière. La condamnation de Jacques Achard, bien que significative, pose des questions sur la sévérité des peines et la protection des victimes vulnérables.

L’absence de mandat de dépôt a également surpris. Jacques Achard, bien que condamné, n’a pas été incarcéré immédiatement. Cette décision pourrait être perçue comme une clémence excessive, compte tenu de la gravité des faits reprochés.

La justice doit-elle être plus sévère dans les affaires de viol sur des personnes vulnérables ? La question reste ouverte. En attendant, cette affaire rappelle l’importance de la protection des victimes et de la rigueur des sanctions. Source


Soumission chimique dans le Doubs : un père condamné à 15 ans pour viols sur ses filles

Un homme de 42 ans a été condamné lundi 10 février par la cour criminelle du Doubs à 15 ans de réclusion pour avoir violé ses jumelles, alors à peine majeures. Les faits se sont déroulés entre 2021 et 2023, sous l’emprise de somnifères et d’anxiolytiques administrés par le père.

L’accusé, décrit comme un pervers narcissique, exerçait un contrôle total sur sa famille. La mère avait quitté le domicile en 2009, laissant les jumelles sous l’emprise psychologique de leur père. Ce dernier justifiait ses actes par une prétendue protection contre les dangers extérieurs.

Les jeunes filles, endormies par les médicaments, n’étaient pas conscientes des abus. L’une des sœurs a découvert les agissements de son père lorsqu’il a mentionné un détail intime de son anatomie. Les faits ont été révélés en 2023 grâce à l’intervention d’un détenu avec qui l’une des sœurs communiquait en ligne.

Le détenu, condamné pour un viol qu’il nie, a conseillé à la jeune fille de recueillir des preuves. Le 29 mai 2023, elle a dissimulé un flacon dans les toilettes et a fui avec le sperme de son père vers Marseille, où elle a déposé plainte.

L’avocat des jumelles, Mikaël Le Denmat, a salué leur courage. Les sœurs ont expliqué leur silence par la peur et le besoin de sortir de l’emprise paternelle. Le procès a mis en lumière les ravages de la soumission chimique et de l’emprise psychologique. Source


Un Champion de Moto Condamné pour Viols sur Mineure

Connor Behan, ancien pilote professionnel de moto et champion irlandais de super-twins en 2014, a été condamné à 18 ans de prison ferme. Les faits remontent à mai 2019, lorsqu’il a violé à plusieurs reprises une jeune fille âgée de 7 ans. Ce pilote de superbike, actif entre 2004 et 2015, a également participé au célèbre Tourist Trophy de l’Île de Man.

L’homme de 33 ans a été arrêté en 2022 après que la victime a révélé les agissements à l’un de ses professeurs. Le juge Michael Leeming, en charge de l’affaire, a sévèrement critiqué l’accusé. « Vous n’acceptez aucune responsabilité pour vos actes et vous continuez à les nier, a-t-il déclaré. Vous n’avez aucune conscience, aucune empathie, et il y a un élément de culpabilisation de la victime dans tout votre rapport pré-sentenciel. »

Malgré les dénégations de Connor Behan, la police a découvert des traces de son sperme sur une couverture appartenant à la victime, grâce à l’aide d’un chien renifleur. La jeune fille a témoigné de l’impact dévastateur de ces actes sur sa vie. « À cause de cela, je ne peux être proche de personne. Cela affecte tout et je m’en prends à ma famille et à mes amis », a-t-elle déclaré.

L’avocat de la défense a tenté d’expliquer le comportement de l’accusé par des problèmes d’alcoolisme et d’addiction à la drogue, consécutifs au décès de son père. Cependant, ces éléments n’excusent en rien ses actes. Connor Behan avait déjà été condamné en 2017 pour trafic de drogue en Espagne. En décembre 2018, il avait également été arrêté pour conduite dangereuse et possession de cocaïne et d’un poing américain.

Reconnu coupable de viol, d’agression sexuelle et d’activité sexuelle devant un enfant, Connor Behan n’en est pas à sa première condamnation. Cette affaire soulève des questions sur la récidive et la réinsertion des criminels. Source

Ces affaires, bien que différentes, partagent un point commun : elles révèlent des failles profondes dans nos sociétés. La lutte contre les violences sexuelles doit être une priorité, et chaque citoyen a un rôle à jouer. N’hésitez pas à partager vos réflexions et à laisser un commentaire pour enrichir le débat.

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