Jeudi matin, à Vivonne, dans la Vienne, Agathe Hilairet, 28 ans, est partie courir comme à son habitude. Mais cette fois, elle n’est jamais rentrée. En fin de matinée, sa famille, inquiète, a rapidement alerté les autorités. La gendarmerie, jugeant la disparition inquiétante, a mobilisé dès l’après-midi une trentaine de militaires. Un hélicoptère a survolé la zone, appuyé par des équipes cynophiles. Le lendemain, vendredi, les moyens sont renforcés. Cinquante gendarmes ratissent désormais les alentours de Vivonne, avec plongeurs et chiens, à la recherche du moindre indice.

Agathe est une habituée des parcours autour du Clain. C’est précisément là, entre les lieux-dits « Les Grands Ormeaux » et « Le Champ Salaud », que son téléphone a été localisé pour la dernière fois, jeudi après-midi. Un rayon de 250 mètres, trop large pour que la localisation soit précise, mais suffisant pour orienter les recherches. L’enquête a été confiée au parquet de Poitiers, qui a ouvert une procédure pour « disparition inquiétante ».
Le mystère reste entier. Agathe, décrite comme très frêle (1,65 m, 35 kg), portait un short noir, un haut sombre, un sac de course et les cheveux attachés. Son téléphone, fixé au poignet, n’a plus donné signe de vie depuis jeudi. Un appel à témoins est désormais lancé. Toute personne ayant aperçu la jeune femme ou disposant d’éléments utiles peut contacter la gendarmerie au 05 49 43 41 15.
Les proches d’Agathe, comme les habitants de la commune, vivent dans l’attente. Les heures passent, et avec elles grandit l’incompréhension. Que s’est-il passé sur les chemins paisibles de Vivonne ? La mobilisation se poursuit. Les recherches se poursuivent sans relâche.
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