Tunnel effondré en Corée : défaillance connue 17h avant le drame ?

Une nouvelle affaire de chantier tourne au drame à Gwangmyeong, en Corée du Sud. Le 11 avril, vers 15h13, une partie du tunnel en construction de la ligne Shinansan s’est effondrée. Deux ouvriers se sont retrouvés piégés sous les décombres. Alors que les secours se mobilisent, une révélation sème le trouble : les premiers signes de fragilité auraient été identifiés… 17 heures avant l’accident.

Ce tunnel, construit selon une méthode dite « 2arch », comprend deux galeries parallèles séparées par des piliers centraux. Or, selon un rapport interne du consortium POSCO Engineering & Construction/Nextrane, ces piliers montraient des fissures dès la veille à 21h50. Une alerte officielle n’a pourtant été lancée que près de trois heures plus tard, vers minuit. Pendant ce laps de temps, les ouvriers ont été évacués, mais aucun arrêt définitif des travaux ni interdiction totale de circuler aux abords du chantier n’ont été imposés.

Le lendemain, les travaux de renforcement ont repris dès 7h. À peine six heures plus tard, le sol a cédé, emportant avec lui une portion de route, des bâtiments commerciaux et laissant deux ouvriers prisonniers. L’un d’eux, un conducteur d’engin de 20 ans, a été extrait vivant à 4h31 du matin. Le second, âgé d’une cinquantaine d’années, restait introuvable plus de 28 heures après l’effondrement.

Face au risque de nouvelles coulées, les secours ont dû suspendre temporairement les recherches. Drones thermiques, caméras et équipes cynophiles restent en veille sur place.

Ce drame soulève des questions majeures : pourquoi les autorités n’ont-elles pas agi plus tôt ? Les protocoles d’alerte sont-ils suffisants ? Et surtout, qui devra répondre de cette négligence apparente ?

Les internautes sont invités à donner leur avis en commentaire sur cette affaire qui soulève inquiétudes et incompréhensions.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *