Qui était André-Jacques Garnerin, le pionnier du parachute en 1797 ?

Le 22 octobre 1797, un homme brave la mort au-dessus de Paris. André-Jacques Garnerin devient ce jour-là le premier à sauter d’un ballon à hydrogène, équipé d’un parachute sans cadre rigide. Il s’élance à 900 mètres d’altitude, plane dans le silence, et atterrit dans le parc Monceau sous les yeux d’une foule terrifiée. Il s’en sort avec une simple entorse. L’exploit est historique.

Né en 1769 et baptisé à l’église Saint-Sauveur, Garnerin est élève du célèbre physicien Jacques Charles, inventeur du ballon à gaz. Pendant la Révolution française, il devient « aérostier des fêtes publiques », dirigeant les ascensions de montgolfières lors des événements officiels.

Capturé par les Autrichiens en 1794, il passe trois ans prisonnier à Bude, en Belgique. Il profite de cette détention pour expérimenter des techniques d’aérostation. Il s’inspire des essais de Louis-Sébastien Lenormand, qui avait déjà tenté des descentes avec des animaux. Garnerin vise plus haut : un saut humain.

En 1799, sa compagne Jeanne Labrosse devient la première femme parachutiste. Elle déposera plus tard un brevet au nom de Garnerin pour un parachute conçu pour ralentir la chute d’une nacelle après explosion d’un ballon.

Les exploits de Garnerin ne s’arrêtent pas là. En 1803, il réalise un vol de 300 km entre Moscou et Polova. En 1807, il franchit 395 km entre Paris et Clausen, traversant les orages.

Il meurt en 1823, tué accidentellement par la chute d’une poutre sur un chantier de ballon. Il avait 54 ans. Une allée du parc Monceau, lieu de son premier saut, lui rend hommage.

André-Jacques Garnerin n’a jamais cessé de rêver plus haut. Il a ouvert la voie à des siècles d’exploration aérienne.
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