L’Idole de Shigir : Mystère de la plus ancienne sculpture en bois au monde

L’Idole de Shigir, découverte en 1890 près de Kirovgrad, en Russie, intrigue toujours les scientifiques. Cette sculpture en bois, datée de plus de 11 600 ans grâce à la dendrochronologie, est un témoin unique des cultures mésolithiques. Mais que révèle-t-elle vraiment sur nos ancêtres ?

Initialement haute de 5,3 mètres, l’Idole a vu une partie de sa structure disparaître lors des guerres et révolutions du XXe siècle. Aujourd’hui, il en reste 2,8 mètres, précieusement conservés au musée d’histoire régionale de Iekaterinbourg. Sculptée dans un mélèze âgé d’au moins 157 ans, elle porte des traces d’outils en pierre, preuve de l’ingéniosité technique des hommes de l’époque.

Un trésor mésolithique préservé en Russie.

Cette statue arbore une tête ronde et des gravures énigmatiques. Les motifs, interprétés comme des lignes symbolisant l’horizon ou des ondulations représentant l’eau, intriguent les chercheurs. Ces ornementations, selon le professeur Mikhail Zhilin, pourraient être des outils de transmission de savoirs ancestraux. Svetlana Savchenko, conservatrice de l’Idole, évoque également une signification rituelle ou cosmologique.

Les dessins de Vladimir Tolmachev, réalisés en 1916, offrent un précieux aperçu des parties disparues. Ils permettent d’imaginer l’ampleur de cette œuvre qui, selon les experts, pourrait refléter une vision du monde profondément spirituelle.

Les gravures de Shigir, un langage oublié ?

Que signifie réellement cette Idole pour ceux qui l’ont sculptée ? Était-elle un guide, un symbole de pouvoir ou un objet de culte ? Les réponses restent en suspens, alimentant fascination et débats.

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