Les femmes octogénaires sont-elles plus vulnérables aux risques de piratage en ligne ? Les statistiques révèlent que les femmes effectuent davantage d’achats en ligne que les hommes : 43 % contre 32 % Source. Cette tendance les expose à des promotions multiples avant chaque jour de fête, une opportunité que les pirates exploitent pour tromper les utilisatrices. L’âge est un facteur aggravant.
Les femmes octogénaires rencontrent des risques spécifiques en ligne, liés à leur âge et à leur condition socioculturelle. Elles sont souvent moins familières avec les technologies numériques, ce qui les rend plus vulnérables aux arnaques en ligne, comme le phishing ou les escroqueries financières. Les cybercriminels les perçoivent comme des cibles faciles pour des fraudes liées à des faux services ou des demandes de rançons.
L’isolement social peut également jouer un rôle. Certaines femmes âgées cherchent à créer des liens via des plateformes en ligne, augmentant ainsi leur exposition à des individus malveillants ou à des contenus inappropriés. Elles sont également plus exposées aux risques psychosociaux, comme le cyberharcèlement ou l’exposition à des contenus anxiogènes, tels que les fausses informations ou les messages alarmistes.
Les troubles cognitifs liés au vieillissement peuvent limiter leur capacité à identifier les dangers en ligne, augmentant leur vulnérabilité face aux manipulations ou aux arnaques. De plus, l’utilisation prolongée d’écrans peut aggraver certains problèmes de santé préexistants, comme la fatigue oculaire ou les troubles musculo-squelettiques.
La gestion des données personnelles est un autre défi. Une mauvaise gestion peut entraîner des violations de la vie privée ou une exploitation abusive de leurs informations sensibles. Pour réduire ces risques, il est essentiel de promouvoir l’éducation numérique auprès des personnes âgées et de sensibiliser leur entourage à ces problématiques.
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