Rachael Gunn, alias Raygun, universitaire australienne et b-girl atypique, a marqué l’édition 2024 des Jeux olympiques de Paris, mais pas comme elle l’aurait souhaité. Spécialiste du breaking, discipline intégrée pour la première fois au programme olympique, elle a été éliminée dès les phases de groupes sans engranger le moindre point.
Son style non conventionnel et son choix vestimentaire – un survêtement vert officiel – ont alimenté un flot de moqueries sur les réseaux sociaux. Son approche ? « Quelque chose de nouveau, différent et créatif », a-t-elle justifié. Mais ce pari artistique n’a pas convaincu les juges, ni le public. Dans un climat numérique souvent féroce, son passage est même parodié dans l’émission de Jimmy Fallon.
Malgré cette élimination précoce, Gunn était pourtant l’une des meilleures représentantes de l’Australie : championne d’Océanie 2023, elle s’était qualifiée de manière officielle. Une pétition dénonçant sa présence aux JO a tout de même rassemblé 46 000 signatures avant d’être retirée, qualifiée de « vexatoire » par le Comité olympique australien, qui a soutenu sa sélection.
Le classement mondial de la WDSF l’a propulsée en tête en septembre 2024, en raison d’un système comptabilisant peu d’épreuves, sans intégrer les JO. Un résultat technique, loin de refléter la hiérarchie réelle du breaking mondial selon de nombreux observateurs.
En novembre 2024, Raygun met un terme à sa carrière compétitive. Parallèlement, elle poursuit ses recherches universitaires sur la culture du breaking et la place des femmes dans cette discipline.
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