Violences raciales à Ballymena : l’Irlande du Nord sous tension croissante
La tension monte en Irlande du Nord. Deux nuits d’émeutes ont secoué Ballymena, à 50 kilomètres de Belfast. Des affrontements violents ont opposé manifestants et policiers. Ce mercredi, les forces de l’ordre redoutent de nouveaux débordements. Mais pourquoi cette ville paisible bascule-t-elle dans la colère ?
L’origine du chaos remonte à lundi soir. Un rassemblement de soutien à une jeune fille, victime présumée d’une tentative de viol, a dégénéré. Deux adolescents de 14 ans ont été inculpés. Leur interpellation a provoqué des tensions, rapidement exploitées par des groupes hostiles aux immigrés.
La police évoque clairement des violences à caractère racial. Pourtant, elle reste silencieuse sur l’identité des adolescents poursuivis. Seule certitude : leur passage devant le tribunal s’est fait avec l’aide d’un interprète roumain. L’information, relayée par plusieurs médias britanniques, a mis le feu aux poudres.
Depuis, des heurts ont éclaté dans plusieurs quartiers. Voitures incendiées, vitrines brisées, slogans xénophobes scandés dans les rues… Le climat est explosif. La communauté immigrée, déjà marginalisée, vit dans la peur. Source
Viol antisémite à Courbevoie : un procès qui secoue la France
Un an après les faits, trois mineurs comparaissent pour le viol d’une enfant juive de 12 ans. Ce drame, survenu à Courbevoie, avait suscité une vague d’indignation nationale. Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin et Fabien Roussel s’étaient exprimés. Ils dénonçaient un crime odieux mêlant antisémitisme et violence sexuelle.
Les accusés, âgés de 12 à 13 ans au moment des faits, sont jugés à huis clos. Deux d’entre eux répondent de viol en réunion sur mineur de 15 ans. Le troisième est poursuivi pour complicité. Les détails de l’affaire sont glaçants. La victime aurait été entraînée dans un hangar. Là, elle aurait subi des violences sexuelles accompagnées de menaces et d’insultes antisémites.
Selon les enquêteurs, la jeune fille aurait été traitée de « sale juive ». L’un des agresseurs aurait filmé la scène. Un autre l’aurait menacée de mort. Les accusés sont également mis en cause pour d’autres infractions. Parmi celles-ci figurent des agressions sexuelles et des violences en réunion.
Les avocats des parties prenantes restent discrets. Certains ont annoncé qu’ils communiqueraient après le délibéré. D’autres ont exprimé leur respect pour la victime et sa famille. Ce procès rappelle les défis auxquels la société française est confrontée. Il soulève des questions sur l’éducation, l’antisémitisme et la violence chez les jeunes. Source
Viol présumé dans une école de Vaulx-en-Velin : l’enquête classée, les parents inquiets
Un soupçon de viol entre élèves secoue une école primaire de Vaulx-en-Velin. La mère d’un enfant de CP a porté plainte contre un élève de CM1. Malgré le classement sans suite par le parquet de Lyon, les parents restent dubitatifs.
L’affaire, connue de quelques parents seulement, remonte à fin janvier. Plusieurs témoignages concordants évoquent des agressions sexuelles entre élèves. L’inspecteur de zone s’est déplacé, confirmant la gravité des allégations. Des signalements antérieurs existaient déjà, notamment lors des activités périscolaires.
La direction de l’école a tenté de minimiser l’incident. Pourtant, des mesures ont été prises pour éviter tout contact entre les enfants concernés. La mairie, sollicitée par des parents, se dit limitée dans son action. Hélène Geoffroy, maire PS de Vaulx-en-Velin, précise que les faits ne relèvent pas de sa compétence directe.
La mère de la victime a déposé plainte début février après un passage aux urgences. Le parquet a classé l’affaire, invoquant des preuves insuffisantes. «C’est compliqué, car on se base uniquement sur la parole de l’enfant», explique une source proche du dossier.
Les parents dénoncent un manque de transparence et de soutien psychologique. «Les mesures de protection ont été levées trop tôt», s’inquiète une mère. D’autres estiment que l’école a tenté de discréditer la plaignante. «On nous a présentés comme des menteurs», confie une parent.
Les représentants des parents d’élèves se sentent tenus à l’écart. «On voulait aider, mais l’Éducation nationale ne se saisit pas du problème», déplore un père. La récurrence de tels incidents interroge sur la gestion de ces situations sensibles. Source
Viol à Compiègne : une adolescente se jette dans l’Oise pour fuir son agresseur
Une jeune femme de 17 ans a tenté d’échapper à son agresseur en se jetant dans l’Oise. Les faits se sont produits dans la nuit de mardi à mercredi à Compiègne. Une enquête pour viol a été ouverte après son sauvetage par la police nationale.
La victime, rencontrée via les réseaux sociaux, aurait été violée sous la menace d’armes blanches. Vers 1 heure du matin, elle a sauté dans la rivière pour fuir. Elle a nagé plusieurs dizaines de mètres avant d’être secourue par deux policiers. Ces derniers n’ont pas hésité à plonger pour lui porter assistance.
Les cris de la jeune femme ont alerté des passants. Ceux-ci ont immédiatement prévenu les secours. Hospitalisée en urgence, son pronostic vital n’est pas engagé. Le maire de Compiègne, Philippe Marini, a salué le travail exemplaire des forces de l’ordre.
Le suspect, toujours en fuite, est activement recherché par les services de police. Les investigations se poursuivent pour l’identifier et l’interpeller. La substitute du procureur a confirmé que l’enquête était en cours. Le maire a exprimé son souhait de voir l’auteur de ces faits rapidement confondu. Source
Un guet-apens homophobe à Bourgoin-Jallieu : un homme dénonce un viol
Dans la nuit de lundi à mardi, un homme d’une trentaine d’années a été victime d’une agression à caractère homophobe. Les faits se sont produits dans un box du quartier Champ-Fleuri à Bourgoin-Jallieu. La victime, qui a porté plainte, raconte avoir été attirée dans un piège avant d’être agressée sexuellement.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme aurait été contacté via une application de rencontre. Les agresseurs, au nombre de trois, l’auraient ensuite conduit de force dans un local isolé. La victime affirme avoir été menacée et insultée en raison de son orientation sexuelle. Les auteurs des faits auraient fui les lieux après l’agression.
Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour viol en réunion et injures à caractère homophobe. Les caméras de surveillance du quartier ont été saisies. Les images pourraient permettre d’identifier les suspects. La victime, quant à elle, a été prise en charge par les services médicaux et psychologiques.
Ce n’est pas la première fois que des actes homophobes sont signalés dans la région. En 2023, plusieurs agressions avaient déjà été recensées. Les associations LGBT+ appellent à une mobilisation contre ces violences. Elles demandent également des mesures de protection renforcées pour les victimes. Source