À Cogolin, une affaire de vandalisme impliquant une élue municipale fait grand bruit. L’adjointe au maire, Patricia Penchenat, est accusée d’avoir dégradé une Tesla mal garée sur un trottoir. Les faits remontent au 19 février dernier, lorsque la quinquagénaire, contrainte de descendre du trottoir pour contourner le véhicule, aurait rayé les portières côté droit à l’aide d’une clé. Les réparations s’élèvent à 1 500 euros.
Selon nos informations, une convocation devant le délégué du procureur a été délivrée à l’élue. Elle devra répondre de ses actes dans le cadre d’une composition pénale. L’adjointe aurait reconnu les faits devant les gendarmes, expliquant son geste par une « explosion de colère » face à un véhicule gênant la circulation des passants.
Ce que l’élue ignorait, c’est que les Tesla sont équipées d’un « mode sentinelle ». Ce système enregistre via huit caméras embarquées tout mouvement suspect autour du véhicule. Ainsi, la scène a été filmée, fournissant des preuves accablantes.
Quelques jours plus tard, le maire Marc-étienne Lansade, averti par un autre élu, a été filmé en train d’examiner les rayures. Il a également dû répondre aux questions des gendarmes concernant d’éventuelles pressions sur la victime pour retirer sa plainte. Tous les protagonistes démentent ces allégations.
Le propriétaire du véhicule a refusé tout règlement à l’amiable. Les frais de réparation, estimés à 1 500 euros, devront être réglés par Patricia Penchenat à l’issue de sa composition pénale. Un stage de citoyenneté pourrait également lui être proposé. En cas de refus, elle devra comparaître devant le tribunal correctionnel. Source
L’affaire soulève des questions sur le comportement des élus et la gestion des conflits liés au stationnement. Les réactions des habitants de Cogolin sont attendues. N’hésitez pas à laisser votre commentaire pour partager votre avis sur cette situation.