L’effondrement du toit de la discothèque Jet Set, à Saint-Domingue, a laissé un pays sous le choc. Le dernier bilan, communiqué ce jeudi 10 avril par les secours, fait état de 221 morts. Les recherches touchent à leur fin, les autorités n’espérant plus retrouver de survivants.
Mardi matin, la structure s’est effondrée en pleine affluence, piégeant des centaines de personnes sous les décombres. Depuis mardi après-midi, aucun survivant n’a été extrait vivant, ce qui pousse le Centre d’opérations d’urgence (COE) à conclure les recherches.
« Nous allons déplacer la dernière pierre », a déclaré le ministre de la Santé Victor Atallah. Il évoque encore la possibilité de découvrir d’autres corps. L’identification des victimes reste une priorité. Autour du site, des proches bouleversés s’entassent, brandissent des photos, espèrent, pleurent.
Une tente abrite les corps retrouvés. À l’extérieur, une bâche affiche une liste macabre de noms. La scène est insoutenable.
La France est aussi endeuillée. Le Quai d’Orsay confirme la mort de deux ressortissants français dans ce drame. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a exprimé son soutien aux familles et a salué le travail des secouristes.
Ce drame figure désormais parmi les plus meurtriers de l’histoire dominicaine. Les circonstances exactes de l’effondrement seront examinées dans une enquête annoncée dès la fin des opérations de secours.
Le choc est national, l’émotion, internationale. La population s’interroge : comment un tel drame a-t-il pu se produire ? Des réponses sont attendues, mais elles ne ramèneront pas les 221 victimes.
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