Catastrophe au Vélodrome : comment le RCT a explosé face à Toulouse

Le Rugby Club Toulonnais a sombré. Dans un Vélodrome plein à craquer, les Rouge et Noir ont encaissé une humiliation majuscule face à un Stade Toulousain méthodique et impitoyable. Le score ? 50-16. La date ? 10 mai 2025. Une soirée à oublier, mais dont il faudra tirer toutes les leçons.

Toulouse, déjà qualifié pour les demi-finales, n’a laissé aucun répit à des Toulonnais rapidement réduits à 14. Le tournant ? L’expulsion de Baptiste Serin à la 38e minute. Un carton rouge qui a mis fin aux espoirs d’un RCT déjà en souffrance. En face, Toulouse déroule. Cinq essais inscrits entre la 48e et la 77e minute, une possession largement dominée (65 %) et des franchissements massifs : 143 contre 47. Les chiffres suffisent à raconter l’écart de niveau.

Le RCT n’a jamais su saisir ses rares opportunités. Même en supériorité numérique, après un jaune pour Costes, l’équipe n’a rien montré. Un manque d’intensité, doublé d’une indiscipline chronique : 14 pénalités, deux jaunes, un rouge. « C’est un point noir récurrent », admet le capitaine d’un soir, Esteban Abadie. Mignoni, lui, parle de honte. À domicile, encaisser 50 points, c’est une claque.

Toulouse a su faire simple, efficace. Sans Ntamack, c’est le collectif qui a brillé. Jeu au large, mêlées maîtrisées, défense solide. Antoine Dupont, Ramos et consorts ont étouffé les velléités varoises. Même privé de sa star, le Stade gère.

Dans le vestiaire toulonnais, les mots sont lourds. Mignoni promet une réaction, mais les doutes s’installent. Le retour d’Ollivon sera-t-il suffisant ? Rien n’est moins sûr. Le club glisse à la sixième place. Les trois derniers matches seront décisifs. La pression monte. Et les supporters retiennent leur souffle.

Le choc du Vélodrome restera comme un signal d’alerte. Une équipe toulonnaise fragilisée, un leader en crise, et un adversaire qui déroule. Une spirale qu’il faudra enrayer.

Et vous, supporters du RCT ou amoureux du rugby, comment avez-vous vécu ce naufrage ? Réagissez en commentaire.

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