Le 10 avril 2025, Agathe Hilairet, 28 ans, sortait courir comme à son habitude. Elle n’est jamais rentrée. Son corps sera découvert trois semaines plus tard, à seulement deux kilomètres de Vivonne, dans un sous-bois qu’elle connaissait bien. Depuis, les faits intriguent, et l’enquête progresse difficilement.
Agathe mesurait 1,65 m pour 35 kg. Son profil public, notamment sur Instagram, témoignait d’un long combat contre l’anorexie. Très investie dans la course à pied, elle reprenait le sport intensément depuis mai 2024. Sur Strava, elle partageait des sorties fréquentes, entre 15 et 20 kilomètres.
Le 10 avril, à 10h30, elle part pour un jogging. À 15h20, son père signale sa disparition. Le téléphone d’Agathe cesse de transmettre des données entre Les Grands Ormeaux et Le Champ Salaud, à dix kilomètres du domicile familial. Rapidement, un dispositif d’envergure est mis en place : gendarmes, hélicoptère, équipes cynophiles. En vain.
Le 14 avril, l’enquête est requalifiée pour « enlèvement et séquestration ». Pourtant, aucune trace de lutte, d’agression ni de déplacement du corps n’est relevée lors de sa découverte, le 4 mai. Les résultats de l’autopsie restent flous. Aucune cause de décès n’est identifiée.
Les enquêteurs étudient plusieurs pistes : accident médical lié à sa fragilité physique, acte criminel sans preuve matérielle, ou encore suicide sans éléments déclencheurs apparents. Aucun scénario ne s’impose.
Cette affaire a suscité une forte émotion. Des collectifs féministes ont manifesté, soulignant la vulnérabilité des sportives en milieu isolé. En parallèle, experts et gendarmes recommandent désormais des dispositifs de géolocalisation en temps réel pour les sorties en solitaire.
L’enquête est toujours en cours, entre analyses toxicologiques et investigations numériques. Le mystère persiste.
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