Fin octobre, un incident a soudainement éclaté en marge d’un match de championnat entre La Seyne et Fleurance. Wesley Essomba, joueur de l’équipe de Fleurance, a été la cible d’insultes à caractère raciste proférées via des messages privés sur Snapchat par plusieurs jeunes joueurs de La Seyne. Les propos, dont certains qualifiés de « noir de merde » accompagnés d’émoticônes de peau de banane, ont conduit le club de La Seyne à prendre des mesures rapides en mettant à pied un joueur espoir de 23 ans impliqué dans ces attaques.
Cette affaire n’est pas un fait isolé mais s’inscrit dans une problématique récurrente de racisme dans le rugby amateur, où les incidents similaires se multiplient depuis plusieurs années. La réaction immédiate du club, assurant une mise à pied disciplinaire, reflète une prise de conscience progressive mais nécessaire au sein des instances sportives pour condamner fermement ces comportements incompatibles avec les valeurs du rugby.
Le contexte de cette mise à pied souligne la volonté des clubs de lutter contre le racisme, tout en posant la question de l’efficacité des sanctions et de la prévention au sein des jeunes joueurs. Les dirigeants espèrent ainsi envoyer un message clair, dépassant le simple cadre du match, vers une prise de responsabilité collective.
