Galeries Lafayette rompt avec Frédéric Merlin sur l’affaire Shein

Les Galeries Lafayette ont décidé de rompre leur contrat avec Frédéric Merlin, propriétaire du BHV, à la suite de la polémique liée à l’arrivée de la marque chinoise Shein dans les magasins exploités par la Société des grands magasins (SGM). Cette rupture concerne sept magasins Galeries Lafayette de province, notamment à Angers, Dijon, Grenoble, Limoges, Le Mans, Orléans et Reims, qui changeront d’enseigne dans les prochaines semaines.

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Cette décision intervient alors que Shein, accusée de pratiques douteuses comme la vente de poupées sexuelles à l’effigie d’enfants, s’apprête à ouvrir un magasin au BHV de Paris. Frédéric Merlin, président de SGM, avait maintenu l’arrivée de Shein, malgré la controverse et les protestations, affirmant que cet accord était une « première mondiale » et une évolution commerciale majeure. Il insistait pour dire qu’il ne céderait pas à la pression, bien qu’une partie du secteur de la mode française et plusieurs partenaires aient exprimé leur opposition, certains retirant leurs produits du BHV.

Le groupe Galeries Lafayette avait déjà exprimé son opposition ferme à toute association avec Shein dès l’annonce, dénonçant le positionnement et les pratiques de la marque, incompatibles selon lui avec ses valeurs. La rupture du partenariat contractuel avec SGM marque la volonté des Galeries Lafayette de se démarquer du modèle ultra-fast fashion représenté par Shein. Cette fin de collaboration, effective prochainement, intervient dans un climat tendu et fait suite à des conflits stratégiques plus anciens entre les deux groupes.

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