En 1989, lors de la production de « Retour vers le futur 2 », Crispin Glover, l’acteur qui incarnait George McFly dans le premier film, a été remplacé sans son accord par un autre comédien, Jeffrey Weissman. Pour maintenir la continuité visuelle, la production a utilisé un moulage du visage de Glover pour maquiller Weissman, créant ainsi une ressemblance trompeuse à l’écran. Cette utilisation de l’image de Glover sans autorisation préalable a conduit l’acteur à intenter un procès contre les producteurs.
Ce procès, emblématique dans l’industrie du cinéma, a mis en lumière les questions liées aux droits à l’image des acteurs. Crispin Glover a remporté la procédure, obtenant 760 000 dollars de dommages et intérêts. Ce cas a également poussé le Syndicat des Acteurs Américains à renforcer la réglementation concernant la réutilisation de l’image et du travail des comédiens dans les productions cinématographiques.
Derrière cette décision judiciaire se cache une volonté ancienne de Glover de ne pas être cantonné au rôle de George McFly, ce qui expliquait son refus de participer aux suites. La production, estimant son salaire trop élevé, avait choisi de contourner son absence par des méthodes contestées, suscitant ainsi un litige juridique notable.
Aujourd’hui, cette affaire est souvent citée comme un exemple important de la protection des droits des acteurs face à l’utilisation non consentie de leur image, modèle pour d’autres litiges similaires dans le milieu audiovisuel.
Crispin Glover a par la suite collaboré à nouveau avec Robert Zemeckis sur un autre projet, ce qui montre une réconciliation partielle malgré ce différend majeur. Le souvenir de ce procès demeure cependant un cas d’école des conflits entre acteurs et studios à Hollywood. Source
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