Saint-Genès : Un enseignant mis en examen pour viols et voyeurisme
L’école catholique Saint-Genès-La Salle de Bordeaux-Talence est secouée par un scandale. En juin 2023, un enseignant de 50 ans est mis en examen pour des faits graves de voyeurisme et d’agression sexuelle. Les révélations des élèves ont conduit à des accusations encore plus lourdes, incluant des viols présumés.
Tout commence le 21 juin 2023, lorsqu’un enseignant de l’école primaire est placé en garde à vue. Deux jours auparavant, des fillettes l’avaient accusé de les avoir filmées pendant leur douche lors d’un séjour scolaire sur le bassin d’Arcachon. Face aux enquêteurs, l’enseignant nie d’abord les faits avant de les reconnaître.
La perquisition de son domicile révèle des éléments accablants. Sur son matériel informatique, les policiers découvrent des images pédopornographiques, notamment des photos d’enfants endormies avec leur main sur un sexe d’homme. Ces découvertes renforcent les soupçons et conduisent à l’ouverture d’une information judiciaire.
D’anciennes élèves se manifestent alors pour dénoncer des faits de viol, qui auraient été commis dès 2008. Ces accusations émergent dans le cadre d’un « jeu du goût », un exercice pédagogique qui aurait servi de prétexte à des abus. L’enseignant est donc également mis en examen pour viols.
L’affaire soulève de nombreuses questions sur les mesures de protection des élèves au sein de l’établissement. Les parents et la communauté éducative attendent des réponses et des actions concrètes pour prévenir de tels actes à l’avenir. Source
Un ami de la famille condamné pour viol sur un enfant de 9 ans en Vendée
Lundi 7 avril 2025, le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon a condamné un homme d’une cinquantaine d’années. Cet individu, conducteur d’engins en CDI, était un proche de la famille de la victime. Il devait réparer le vélo d’un garçon de 9 ans. Cependant, il a profité de cette confiance pour commettre des actes odieux.
L’homme a été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur mineur. Le tribunal a requalifié les faits en viol, soulignant la gravité des actes. « Vous auriez pu finir devant une juridiction criminelle », a déclaré Emilie Rayneau, présidente du tribunal. La peine inclut une incarcération ferme et un suivi sociojudiciaire strict.
Fiammetta Esposito, représentante du parquet, a exprimé son indignation. « Il disait vouloir faire plaisir au petit. Mais imposer des pratiques sexuelles à un enfant de 9 ans ne procure aucun plaisir, seulement des stigmates », a-t-elle affirmé. Source
« L’établissement savait »: Une ancienne élève accuse l’Institut Saint-Dominique de Neuilly
Julia, ancienne élève de l’Institut Saint-Dominique de Neuilly-sur-Seine, a déposé plainte pour « viol » contre un professeur. Elle dénonce l’inaction de l’établissement face à des abus présumés.
Des dizaines de témoignages d’anciens élèves de l’Institut catholique Saint-Dominique à Neuilly-sur-Seine émergent. Julia, 41 ans, accuse un ancien professeur de français et responsable disciplinaire de viol. Elle dénonce le climat de l’établissement à la fin des années 90.
« L’établissement savait que certains professeurs entretenaient des relations avec des élèves. Tant qu’il n’y avait pas de scandale, cela leur convenait », explique-t-elle. À 16 ans, Julia se retrouve « sous l’emprise » d’Olivier B., qui l’invite chez lui après son bac de français. « Je ne sais pas comment je me suis retrouvée dans son lit, j’étais sidérée », raconte-t-elle.
Avec le recul, elle estime avoir été manipulée. Le 31 mars, elle dépose plainte pour « viol ». « Il n’y avait pas de consentement, j’avais 16 ans, cette personne a abusé de moi », affirme-t-elle. Elle souhaite qu’il soit éloigné des jeunes.
Olivier B. a poursuivi sa carrière dans des institutions privées jusqu’à devenir chef d’établissement. Le 7 avril, il est mis en retrait par la direction diocésaine des Yvelines. Il dirigeait l’Institut Notre-Dame à Saint-Germain-en-Laye et le lycée Jean-Paul II à Sartrouville.
Cette décision vise à protéger les élèves. Une lettre aux parents précise que la plainte concerne des faits anciens. Olivier B. reste présumé innocent. Le rectorat de Versailles a réalisé une inspection surprise à Neuilly.
La plainte de Julia fait écho à d’autres témoignages. Constance Bertrand, porte-parole des victimes, a recensé près de 60 témoignages. Des élèves décrivent des violences rappelant l’affaire Bétharram.
« Des élèves parlent de maltraitances en CM1, des coups de poing, des oreilles arrachées », décrit-elle. « Une jeune fille se souvient de caresses sous les jupes en CM2 », ajoute-t-elle. D’autres plaintes devraient suivre. Source
Pour témoigner, écrivez à: temoignagessaintdo@gmail.com.
Viol présumé à La Rochelle : 12 ans requis, l’accusé plaide le consentement
Ce jeudi 10 avril, l’avocat général Frédéric Ebel a requis douze ans de réclusion criminelle contre un homme de 33 ans. Ce dernier est accusé d’avoir violé une vacancière de 25 ans en juin 2023 à La Rochelle. L’accusé maintient que la victime était consentante, malgré des preuves contraires.
Lors de la seconde journée d’audience devant la cour criminelle départementale de Charente-Maritime, l’avocat général a repris les mots de l’experte psychologue pour décrire l’accusé : « Il veut, il prend. » Selon Ebel, l’accusé peine à gérer ses frustrations, ce qui aurait conduit à l’agression. La victime, une jeune femme introvertie et réservée, a été violée dans le couloir d’un immeuble de la rue de Cordouan, peu avant 3 heures du matin. Elle venait de passer la soirée sur le Vieux Port de La Rochelle.
Depuis le début du procès, l’accusé soutient que la jeune femme était consentante. Il affirme qu’ils s’étaient croisés quelques minutes avant l’agression, qu’ils avaient parlé et qu’ils s’étaient « chauffés ». Cette version contredit celle de la victime, qui a tenté de fuir l’inconnu.
Pour l’avocat général, la version de l’accusé est « irrationnelle, inconcevable et incompatible ». Ebel souligne que les enregistrements de vidéosurveillance et la personnalité de la victime ne corroborent pas les dires de l’accusé. La victime, décrite comme introvertie et réservée, a porté plainte rapidement après l’agression. « Sa personnalité est plus proche des pensionnaires de Mme de Maintenon que des pensionnaires de Mme Claude », a déclaré Ebel. Il rejette l’idée du consentement, affirmant que « la seule version qui tienne est celle de la victime ».
La cour s’est retirée pour délibérer vers 10 h 45. Le verdict est attendu avec impatience. L’issue de ce procès pourrait avoir des répercussions importantes sur la manière dont les affaires de viol sont traitées en France. Source
Un chanteur local jugé pour viols : 22 victimes présumées témoignent
Un procès hors norme s’est ouvert lundi matin à la cour d’assises de Fort-de-France. Un chanteur local, connu pour son titre « Kokoléchel » sorti il y a huit ans, est accusé de viols aggravés avec enlèvement ou séquestration. Les faits, qui se seraient déroulés entre 2015 et 2021, impliquent 22 femmes, dont 13 mineures.
Lors de la première journée de procès, l’artiste a tenté d’éviter son interrogatoire. Son avocat a demandé une expertise psychiatrique, mais la cour a rejeté cette requête. L’accusé a donc été interrogé depuis le box des accusés. Il a dû revenir sur ses premières dépositions, sous le regard attentif des victimes présumées et des associations de défense des droits des femmes.
Le rapport d’enquête détaille les agressions sexuelles et les auditions des victimes. Ces témoignages sont des épreuves sensibles pour toutes les parties impliquées. La cour criminelle départementale examinera les faits reprochés à l’accusé toute cette semaine avant de rendre son verdict.
Les associations de défense des droits des femmes se sont mobilisées pour soutenir les victimes présumées. Elles espèrent que ce procès permettra de faire la lumière sur ces accusations graves et de rendre justice aux victimes. Source
Le Viol, Arme Invisible de la Guerre en Ukraine ?
En Ukraine, le viol est devenu une arme de guerre systémique, orchestrée par l’armée russe. Cette pratique vise autant les femmes que les hommes, brisant les tabous et les silences. Les témoignages se multiplient, révélant une stratégie de terreur délibérée. Les ONG, les survivants et les enquêteurs de l’ONU documentent ces violences sexuelles, qui apparaissent comme une méthode d’humiliation, de torture et de domination.
Depuis février 2022, les récits glaçants des survivants montrent que ces crimes ne sont pas des « bavures » mais des actes planifiés. Les femmes, premières à dénoncer, brisent lentement le silence grâce à des initiatives communautaires. Liudmyla, Tetyana et Alisa, violées par des soldats russes, parcourent les villages pour faire entendre la voix des survivantes. Leur objectif est de lutter contre la stigmatisation dans une société conservatrice.
Un autre tabou persiste : les violences sexuelles infligées aux hommes. Dans les centres de détention russes, ils sont les premières cibles. En octobre 2024, une commission d’enquête des Nations unies révélait que deux tiers des victimes étaient des hommes. Oleksii Sivak, ancien constructeur de bateaux, témoigne de deux mois de captivité à Kherson, subissant chocs électriques et menaces de castration. Illia Iliachenko, 22 ans, raconte des punitions humiliantes et violentes dans la prison de Taganrog.
Ces pratiques sont généralisées dans les lieux de détention russes. Viol, nudité forcée, électrocution : ces méthodes visent à anéantir les prisonniers. Officiellement, 370 cas de violences sexuelles ont été documentés, mais ce chiffre est sous-estimé. L’organisation All Survivors Project estime que seules 25 % des victimes masculines se déclarent.
Dès avril 2022, après le massacre de Boutcha, les autorités ukrainiennes découvrent des preuves de viols. Le président Zelensky évoque des centaines de cas dans les zones occupées. Cependant, aucune mesure équivalente ne cible les hommes victimes. Le silence des hommes est aussi une conséquence du déni social. La honte et le manque de reconnaissance institutionnelle enferment les survivants dans l’isolement.
Derrière les chiffres, il y a une stratégie de guerre. Le viol n’est pas seulement une arme contre les corps, mais contre l’identité et la résistance. Une arme utilisée dans l’ombre pour briser les individus. Source
Soudan : Les violences sexuelles des Forces d’appui rapide dénoncées par Amnesty
Depuis deux ans, la guerre civile au Soudan est marquée par des violences sexuelles systématiques. Les Forces d’appui rapide (FAR) utilisent ces atrocités pour humilier et contrôler les populations. Amnesty International dénonce ces crimes dans un rapport publié le 10 avril 2025.
Le rapport, intitulé “They raped all of us”: Sexual violence against women and girls in Sudan, révèle des viols et des viols en réunion. Ces actes incluent l’esclavage sexuel et des tortures physiques infligées par les FAR. Entre avril 2023 et octobre 2024, 36 femmes et filles ont été victimes de ces exactions dans quatre États soudanais.
Deprose Muchena, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, qualifie ces attaques de « répugnantes et honteuses ». Il appelle à une action internationale pour stopper ces atrocités. Les FAR ciblent particulièrement les femmes et les filles, infligeant une cruauté inimaginable.
La guerre civile a déjà causé des dizaines de milliers de morts et déplacé 11 millions de personnes. Les deux parties au conflit commettent des violations graves du droit international humanitaire. Amnesty s’est entretenue avec 30 victimes ou proches de victimes dans des camps de réfugiés en Ouganda.
Les victimes décrivent des préjudices physiques et psychologiques graves. À Nyala, une femme a été violée après avoir été attachée à un arbre. À Wad Madani, une autre a été violée en réunion devant sa famille. Ces actes ont des conséquences dévastatrices pour les victimes et leurs proches.
De nombreuses victimes rapportent que les FAR les soupçonnaient de liens avec les Forces armées soudanaises. Des professionnelles de santé ont également été violées pour ne pas avoir sauvé des soldats blessés. Une infirmière a été enlevée et violée en réunion à Khartoum-Nord.
Amnesty a recensé des cas d’esclavage sexuel à Khartoum. Une femme a été retenue captive et violée quotidiennement pendant un mois. Les victimes risquent des représailles si elles s’opposent aux viols. Un garçon de 11 ans a été tué pour avoir tenté d’aider sa mère.
La réponse internationale est jugée « inadmissible » par Amnesty. Les victimes n’ont pas accès à des soins médicaux ni à la justice. Elles souffrent de douleurs physiques et de traumatismes psychologiques. Les enfants témoins des viols font des cauchemars.
Les victimes réclament justice et des soins médicaux. Une femme violée à Omdurman demande que les responsables soient punis. Deprose Muchena appelle à une action internationale pour traduire les coupables en justice et fournir des réparations aux victimes. Source
Alex Ursulet face à la justice : l’avocat accusé de viol sera jugé en novembre
L’avocat parisien Alex Ursulet comparaîtra devant la cour criminelle de Paris du 10 au 14 novembre 2025. Il est accusé de « viol commis en abusant de l’autorité conférée par ses fonctions » sur une étudiante de l’école des avocats de Bordeaux. Les faits remontent à 2018, lorsque la victime présumée effectuait un stage dans son cabinet.
Sept ans après les faits, le procès d’Alex Ursulet est enfin programmé. Cet ancien ténor du barreau de Paris, connu pour avoir défendu des clients célèbres comme le tueur en série Guy Georges, devra répondre de ces accusations graves. Le viol en abusant de l’autorité est un crime passible de vingt ans de réclusion.
L’affaire a éclaté en 2019 lorsque la jeune femme, alors âgée d’une vingtaine d’années, a porté plainte. Depuis, Alex Ursulet a toujours contesté les faits. Ce procès promet d’être médiatisé, en raison de la notoriété de l’accusé et de la gravité des accusations. Source